Je ne suis pas à New York pour les 10 ans, donc pas d’article sur mes impressions… A défaut de regarder toutes les émissions-anniversaire qui vous attendent sur le petit écran dimanche, vous pouvez vous délecter de cet article de terrain écrit l’année dernière….

Deuxième 11 septembre à New York. L’année dernière, Jay-Z avait volé la vedette à la mémoire des Twin Towers en sortant son « Blue Print III » et en donnant un concert au Madison Square Garden retransmis en direct à la télé, avec la crème des artistes du moment. « Empire State Of Mind » battait son plein. On avait une excuse pour faire la fête. Même en jour de deuil. En fait jusqu’à aujourd’hui, je ne m’étais jamais rendu compte de la profondeur de cette désolation nationale. Parce que cette année, pas grand-chose ne peut détourner notre attention de ce jour si spécial à New York. Déjà c’est un samedi donc on bosse pas et fatalement on y pense. Ensuite, y’a tellement de polémiques autour, bah qu’on y pense encore plus, qu’on prend position, qu’on en parle au resto, au café, ou par bbm. J’ai eu pitié pour ce pasteur qui a annoncé vouloir brûler le Coran, ou même pour ce débat autour d’un centre culturel islamique à deux blocks de Ground Zéro, alors qu’il y avait une salle de prière dans les tours, et qu’avant qu’elles disparaissent, personne ne s’en offusquait. Et puis y’a toute cette confusion ambiante sur fond de God Bless America, avec au milieu l’Aid et Shana Tova…

Toujours est-il qu’on est le 11 Septembre, que 9 ans plus tôt, à l’heure où j’écris ce post, deux avions ont été détournés et ont fini leurs routes dans les Twin Towers du World Trade Center. Les images, on les a tous vues. D’ailleurs, j’suis pas mal sûre que vous vous souvenez du moment où vous avez appris la nouvelle. Moi c’était dans un supermarché de Juan-les-Pins, rayon pâtes, via la radio. J’me rappelle, le lendemain j’ai acheté le journal me disant que je pourrais le revendre cher sur eBay des années plus tard. Je réalisais pas trop l’ampleur de l’attaque. J’étais jeune et ambitieuse, manifestement vicieuse. Longtemps je n’ai pas compris comment les États Unis pouvaient êtres aussi naïfs face aux conséquences de leur politique, sans se rendre compte qu’ils se mettaient de plus en plus de pays à dos. Limite je me disais que c’était une conséquence logique à leur positionnement. « Mais attend, qui sème le vent récolte la tempête quoi, les mecs font les chauds avec la terre entière sans rien respecter, normal qu’ils se fassent taper dessus ». D’ailleurs, je n’aurais jamais pensé avoir envie d’y vivre un jour.

Puis finalement, ça fait deux ans que j’y suis et je comprends mieux. Je comprends mieux leur stupéfaction face aux attaques. Leur sentiment d’injustice, de frayeur, d’horreur, voire la haine qui en a résulté. Parce qu’ils vivent et sont maintenus dans une bulle opaque, ne manifestant que très peu d’intérêt face à ce qui se passe à l’international, sauf si ça les concerne directement et sur le court terme. J’aime pas stigmatiser, surtout que New York est vraiment différent du reste des États-Unis… Mais merde si je ne cherchais pas à m’informer sur ce qui se passe en dehors de ce pays, je serais totalement étanche au reste du monde.

Donc voilà, jusqu’à aujourd’hui, j’avais pas « réussi » à ressentir leur douleur, la partager, la comprendre. À l’étranger, la pesanteur locale de ce jour n’est pas perceptible. Et l’année dernière j’étais plus occupée à essayer d’avoir des places pour Jay-Z. Mais cette année, c’est différent. Je ne sais pas si c’est parce que je suis passée devant le trou béant laissé par les deux tours des centaines de fois, ou que j’ai appris au détour d’un mail qu’une lectrice avait perdu sa maman dans le désastre, mais ça semble plus réel que jamais. Pour faire simple, ça a traumatisé chacune des personnes de la ville dans laquelle je vis aujourd’hui. En plus là, j’ai les yeux rivés sur la cérémonie-hommage retransmise sur New York 1 et la liste des noms qu’ils citent n’en finie pas. Ça a beau n’être que des noms cités les uns à la suite des autres, je n’arrive pas à décrocher mes yeux du téléviseur…

Quand j’ai demandé autour de moi, les réactions ont été vraiment différentes. Ce qui a choqué le plus Chago qui vivait alors à West Village, en dehors de la panique générale qui régnait dans sa rue, c’est l’odeur. Cette odeur de feu qui a flottée dans la ville pendant des semaines et qui rendait sa gorge super irritée. Il m’a confié un peu gêné que son premier feeling a été « It’s the French that are attacking us ». J’l’ai embrouillé, en criant WHY ? Il n’a pas su me donner un seul argument valable… Tuma, qui à l’époque travaillait à BET, situé au croisement de la rue 106 et de l’avenue Park (d’où le titre de l’émission 106 & Park pour ceux qui connaissent) a vu de la fumée en sortant de chez lui à Brooklyn sans savoir ce qui se passait. C’est dans le métro que les premières infos circulèrent. Une fois arrivé uptown, il a entendu qu’un autre avion venait de percuter la deuxième tour. Puis leur patron leur a dit de rentrer chez eux. C’était un mardi. Il n’a pas été travailler jusqu’au jeudi et est rentré à pied de 106 à Brooklyn. Ça lui a pris 6 heures. Pareil lui, ce n’est pas la panique ambiante qui l’a choqué le plus, mais la gentillesse des gens. Ouais, soudainement dans la ville la plus bitch du monde, tous les habitants sont devenus unis, patients, attentionnés. Face au danger, on se sent plus soudé que jamais.

Armen lui, est arrivé la veille, le 10 septembre à New York pour shooter des photos de l’enregistrement de l’album du groupe de Rocca, Tres Corona. Le lendemain, ils apprennent que le partenaire de Rocca qui bosse en bas des tours est sur place. Il vient d’appeler sa mère pour lui dire que de gens se jettent par les fenêtres, et la maman, paniquée a appelé Armen et Rocca pour les prévenir. Une seconde après, le deuxième avion s’écrase sur la tour… Un nuage a flotté sur Manhattan pendant une semaine. Ce qui a le plus marqué Armen, c’est ces papiers brûlés qui tombaient du ciel. Il a même trouvé une touche de clavier d’ordi. Rocca lui a dit de ne pas la garder… « Mala suerte » il a dit. Quant à leur ami, il s’en est sorti intact et a marché jusqu’à Brooklyn, couvert de poussière.

Jessie allait au lycée à un block du WTC. C’était la semaine de la rentrée. Les élèves ont tout vu par la fenêtre en grandeur nature. Ils ont eu en face d’eux une prof en larmes qui a paniqué, puis ils ont dû évacuer le bâtiment sous les ordres de la police et marcher sur la West Side Highway (autoroute) au milieu de milliers de personnes pendant un bon moment sans savoir ce qu’il se passait. Ce qui l’a le plus marqué, c’est Manhattan. Elle n’avait jamais vu la ville se vider aussi vite. Ça ressemblait à une scène de far west, lorsque tout le monde disparaît d’un coup parce qu’un méchant cow boy approche. Elle a tout vu en gros plan, tout ressenti à 100%, et a été à l’école toute l’année côtoyant des pompiers, de la poussière et des substances toxiques. Pendant des années elle n’a pas voulu en entendre parler. Aujourd’hui elle s’est fait son opinion, me rappelle que ce qu’elle a vécu n’a rien de plus fou que ce qui se passe en Afghanistan ou en Irak, et qu’elle préfère aller à un barbecue aujourd’hui, qu’à quoi que ce soit d’autre qui lui rappellera ce moment traumatisant…

Moi j’ai été faire un tour au World Trade Center et j’ai trouvé la réaction des gens totalement déplacée. J’ai juste laissé traîner mon appareil dans le coin et mes oreilles au détour des blocks et au bout de 15 minutes j’ai eu la nausée parce que j’ai eu l’impression d’être en dessous d’un micro-climat raciste dégueu. L’Amérique a beau être la terre de tous les possibles, il y a des maux qu’elle ferait mieux de soigner au plus vite avant qu’ils ne s’enveniment et soient incurables… Non ?

P.S: J’arrête les posts sérieux pour un moment, je sais que vous préférez quand je raconte des bêtises sur les dates et tout…

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Lecteurs chéris je n’ai pas le temps d’écrire… L’été approche et je sais que beaucoup d’entre vous vont prendre un A/R pour JFK… Je recycle donc cet article publié il y a un an tout juste… Car il est plus que d’actualité. Voici quelques conseils pour que vos 3 mois d’aventure à New York se passent bien… Enjoy!

C’est aux alentours de cette date-là en 2008, que j’ai décidé de passé mon été à New York. Le visa touriste est de 3 mois, alors pourquoi pas en profiter ? Aller hop, billet acheté du 2 juin au 31 août. Sans avoir vraiment de point de chute ni de plan de match, j’étais décidée : l’été sera new-yorkais ou ne sera pas. En peu de temps j’ai organisé ce voyage, principalement sponsorisé par mes économies… New York, j’y étais allée quelques fois en week-end, mais une aura mystérieuse régnait encore alors autour de cette ville. C’était l’inconnu. Je ne savais pas qu’Harlem faisait partie de Manhattan, je ne savais pas où chercher un appart ou un job au black, je ne savais pas bien parler anglais, je ne savais pas vraiment ce que j’allais y faire. Mais je savais que la date de départ approchait… Puis j’ai trouvé un stage (enfin un boulot pas payé), une chambre à louer, des petits boulots ponctuels payés, and the rest is history et est surtout raconté dans mes premières chroniques au bout du bout du blog. Alors voilà, deux ans après et voyant l’intérêt de certains grâce aux emails que j’ai reçus, voici quelques conseils introuvables dans le « Petit Futé » et non exhaustifs, pour réussir votre plan de conquête de l’Ouest en un été… So, comment mettre à profit votre temps libre estival in ze Grosse Pomme ? PS attention, ce post est bourré des conseils qui entravent la loi. Désolée.

Voilà le topo… Si tu viens de finir ton semestre, ta mission d’intérim, ton CDD, ton bac, ton stage, ton mariage ou ton adolescence, que tu as l’été de libre, que tu veux partir et que tu rêves secrètement de New York sans oser franchir le cap… C’est le moment ! Bon, si tu attends que quelqu’un vienne avec toi pour le faire, tu n’iras pas, donc il ne faut pas avoir peur de partir seul. Il faut aussi avoir un peu de sous de côté, et puis surtout il faut définir un objectif à accomplir sur place (stage dans la musique, apprendre l’anglais, chanter dans des bars, interviewer des stars…). Enfin, il faut avoir la gnack. Et si t’es pas en Grande Ecole et donc que tu ne peux pas d’avoir un J1 pour aller faire un stage ennuyeux à la Société Générale, tout n’est pas perdu. Si tu recherches une expérience dans une boîte new-yorkaise, (et quand je dis stage, ne pense pas à un truc d’ado, plus une expérience pro déterminante, mais non payée…) sans avoir ni convention, ni cursus scolaire en cours, c’est faisable. Tu peux visiter pas mal de sites d’emplois qui ont une catégorie stage, mais le mieux reste le site super populaire autant pour ses bons plans que pour ses arnaques : Craigslist. Son ergonomie est à chier, son design t’agresse les yeux tellement il est mauvais, mais ses ressources sont ahurissantes. Tu trouves tout dessus. Appart, job, cours, rencontre (à regarder juste pour taper des barres), vente et achat de n’importe quoi (j’ai acheté une G-Shock « Baby G » rouge la semaine dernière à 35 dollars neuve :D). C’est aussi sur ce site que j’ai trouvé les apparts dans lesquels j’ai vécu, que j’ai donné des cours de français en échange de cours d’anglais business, que j’ai acheté et vendu des places de concerts… Bref, c’est tout con, mais ce site est quasi indispensable à la ville, et même au pays. (Il existe en France aussi mais ne marche pas…)

Petits conseils, si vous cherchez une chambre en colloc’, regardez les annonces dispo sur Craigslist, mais surtout déposez-en une. C’est ce qui marche le mieux. Dîtes que vous êtes de France, sans scrupule ! On a beau être des mangeurs de fromages qui puent, ils aiment notre rigueur et notre propreté (C’est pas moi c’est ma proprio qui le dit !). Je dirais d’éviter les transactions depuis l’étranger, mieux vaut être sur place pour voir l’appart, signer une entente avec le sous-locataire, le colloc’ ou le landloard pour ne pas avoir de mauvaises surprises… L’idée c’est donc de se payer une semaine d’auberge ou d’hôtel, de squatter chez un pote, un oncle, un cousin germain ou je ne sais qui, où autre option pour les filles d’aller chez les bonnes sœurs, je le conseille, je l’ai fait, c’est clean, pas cher, super bien situé et safe. Et de là, vous faites vos visites. En 1 semaine, trouver une chambre c’est clairement faisable. Pour info, il faut généralement laisser une caution égale à un mois de loyer, que vous récupérez à la fin. Ça fait beaucoup de sous à sortir d’un coup mais c’est les règles du jeu…

Côté expérience professionnelle, franchement le mieux, c’est de cumuler stage et petit boulot pendant que vous êtes là. (Attention ce post n’incite pas à se mettre en situation irrégulière mais juste à vivre une expérience hors du commun sans nuire à qui que ce soit !)  Les stages aux États-Unis dans une boîte américaine, c’est souvent 2-3 jours par semaine et c’est sans contrat (Sauf si c’est une grosse enseigne, privilégier donc les PME). Ça laisse du temps pour trouver un petit job au black à côté. Là encore, craigslist peut vous aidez, il y a de nouvelles offres tous les jours, certaines sont clairement des arnaques, donc si vous voyez « cherche jolie fille pour un casting » pas sûr que ce soit la plus fiable des annonces. Vous pouvez aussi chercher les offres par mots clés donc si vous tapez « french », vous verrez toutes les annonces de jobs/stages pour lesquels le français peut vous servir. Sinon allez-y franchement avec des mots clés en rapport avec ce qui vous passionnent ou vos domaines de compétence : cooking, music, producer, croissant… Mais pas seulement, si vous êtes intéressés par n’importe quoi, magazine, label, marque, site, prenez leurs coordonnés et appelez-les. La hiérarchie aux US est différente de la France et on vous donnera sans trop de soucis le contact de la personne à qui envoyer votre CV. Ah oui et évidemment, votre CV doit être en anglais les amis et parfaitement rédigé. Et puis le word-of-mouth, comprendre le bouche à oreille, outil déterminent ici, peut aussi vous aider. Utilisez votre réseau : l’Américain rencontré au camping y’a 2 ans, le pote de papa qui a vécu à Washington, la meuf du cousin qui a une maison à Miami. Le réseau, si activé, peut être déterminent dans votre recherche.

Pour le job au black (chut, ne dites pas que je vous l’ai dit), beaucoup de restos français embauchent des serveurs payés « under the table » (expression locale pour dire « au black »). Pour les trouver, allez sur 411.com, les pages jaunes locales, dégottez la liste des restos, appelez ou rendez vous sur place. Les petites boutiques aussi embauchent au black en été, elles mettent une annonce en vitrine, à vous d’y aller au culot. Les familles qui veulent des baby-sitters francophones aussi, le français est très chic dans l’Upper East ! Vous pouvez toujours essayer de donner des cours de français, d’être une « personal assistant » comme Jennifer Hudson pour Carrie dans Sex and The City, ou de vous faire payer à votre stage. C’est pas fréquent sans visa officiel mais ça arrive. Attention, vous devez savoir que l’argent que vous gagnerez avec un job à mi-temps ne couvrira clairement pas toutes vos dépenses new-yorkaises. Ça sera genre votre argent de poche. Mais le gros des dépenses, vous devez limite être en mesure de les couvrir avant de partir pour ne pas avoir de surprise…

Si vous voulez un budget prévisionnel (et lecteurs installés à NYC, corrigez-moi si je me trompe) je dirais : Prévoyez minimum $ 800 pour la location d’une chambre en colloc’ par mois, $ 90 (104$ – Update 2011!) pour la carte mensuelle de métro, $ 50 pour le forfait téléphonique (Metro PCS ou le Flex Plan de T-Mobile sont de super options sans engagement) $ 300 pour la nourriture hors resto, et puis je ne sais combien de dollars pour le shopping, taxi, drinks… Mais en gros, dîtes vous qu’un mois à NYC vous coûte au minimum, pour respirer, vous déplacer, dormir et manger sans luxe ni confort $ 1250, soit environ 1000€ avec le taux de change horrible actuel. Donc conseil, partez avec 3000€ en poche pour avoir l’esprit tranquille. Parce que vous remarquerez vite qu’ici, il ne se passe pas une journée sans que vous ne dépensiez des sous imprévus. PS, vous pouvez faire comme beaucoup de voyageurs que je connais qui ont financé leurs projets de voyage avec leurs Assédics. Là encore, un peu hors la loi mais très courant auprès de mes connaissances qui ont pris leurs claques à l’étranger pour quelques mois et avaient un revenu mensuel fixe. Bref, j’dis ça, j’dis rien.

Aussi, c’est pas du luxe de prendre une assurance internationale qui vous couvre le temps de votre voyage, de prévenir votre banque que vous serez à l’étranger en plus de récupérer le mail de votre banquier, de voir quelles sont les options les moins coûteuses pour payer sur place avec votre CB (ex, il n’y a aucun frais quand un client BNP retire d’un guichet Bank Of America). Anticipez vos besoins avant de partir afin d’avoir sous la main plus ou moins tout ce qui est introuvable ou cher là-bas, ne dites surtout pas à la douane que vous allez travailler, chercher du travail ou faire un stage sous peine d’être renvoyé à la case départ et interdit de territoire. Donc pas de CV imprimé, pas de clé USB avec CV, pas de business card, venez en tongs, chapeau de paille et dico d’anglais dans la poche, genre « I come to practice English and travel around the country ». Ayez votre billet retour, une adresse à NYC (même un random hôtel) et « you’re all set » comme ils disent.

Une fois sur place, avec chambre, job et stage, vous êtes les rois du monde pour les 3 mois à venir, et j’en dis pas plus ; laissez-vous porter. La naïveté initiale qui fait voir tout en rose lors des premières semaines en tête-à-tête avec New York est le meilleur des feelings. Perdez-vous dans les rues, rencontrez du monde, essayer leur bouffe dégueu, souriez seul dans la rue juste parce que vous êtes heureux d’être là, posez des questions, les gens vous raconteront leurs histoires facilement, et profitez ; 3 mois ça passe vite. Surtout ne traînez pas qu’avec des Français sinon votre anglais ne progressera pas du tout et acclimatez vous au rythme local : levé tôt, Starbucks, journal, bagel, hard work, lunch, happy hours, diner, drinks, tips, fiestas, plage, music, concerts, parcs, écureuils, hot dogs, soldes, summer romance, surprises… Ça sera le meilleur des apprentissages, sur la ville mais surtout sur vous-même. Et le CV sera clairement dopé avec un stage à New York.

Bon, J-15, il vous reste encore un peu de temps avant de partir, et si certains d’entre vous veulent sérieusement venir mais sont dépassés vous pouvez toujours m’envoyer un email, j’ai déjà répondu à pas mal de monde et continuerai de le faire. Si d’autres l’ont déjà fait et ont des conseils en plus ou veulent juste partager leur expérience, please DO ! Voilà, tout est dit. Alors, un été à New York ? Why not ?

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Aussi, c’est pas du luxe de prendre une assurance internationale qui vous couvre le temps de votre voyage, de prévenir votre banque que vous serez à l’étranger en plus de récupérer le mail de votre banquier, de voir quelles sont les options les moins coûteuses pour payer sur place avec votre CB (ex, il n’y a aucun frais quand un client BNP retire d’un guichet Bank Of America). Anticipez vos besoins avant de partir afin d’avoir sous la main plus ou moins tout ce qui est introuvable ou cher là-bas, ne dites surtout pas à la douane que vous allez travailler, chercher du travail ou faire un stage sous peine d’être renvoyé à la case départ et interdit de territoire. Donc pas de CV imprimé, pas de clé USB avec CV, pas de business card, venez en tongs, chapeau de paille et dico d’anglais dans la poche, genre « I come to practice English and travel around the country ». Ayez votre billet retour, une adresse à NYC (même un random hôtel) et « you’re all set » comme ils disent.

Une fois sur place, avec chambre, job et stage, vous êtes les rois du monde pour les 3 mois à venir, et j’en dis pas plus ; laissez-vous porter. La naïveté initiale qui fait voir tout en rose lors des premières semaines en tête-à-tête avec New York est le meilleur des feelings. Perdez-vous dans les rues, rencontrez du monde, essayer leur bouffe dégueu, souriez seul dans la rue juste parce que vous êtes heureux d’être là, posez des questions, les gens vous raconteront leurs histoires facilement, et profitez ; 3 mois ça passe vite. Surtout ne traînez pas qu’avec des Français sinon votre anglais ne progressera pas du tout et acclimatez vous au rythme local : levé tôt, Starbucks, journal, bagel, hard work, lunch, happy hours, diner, drinks, tips, fiestas, plage, music, concerts, parcs, écureuils, hot dogs, soldes, summer romance, surprises… Ça sera le meilleur des apprentissages, sur la ville mais surtout sur vous-même. Et le CV sera clairement dopé avec un stage à New York.

Bon, J-15, il vous reste encore un peu de temps avant de partir, et si certains d’entre vous veulent sérieusement venir mais sont dépassés vous pouvez toujours m’envoyer un email, j’ai déjà répondu à pas mal de monde et continuerai de le faire. Si d’autres l’ont déjà fait et ont des conseils en plus ou veulent juste partager leur expérience, please DO ! Voilà, tout est dit. Alors, un été à New York ? Why not ?

The Travelin’ Girl

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