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Recherche New Yorkaise désespérément: Chapitre 3 * NY French Geek

Recherche New Yorkaise désespérément: Chapitre 3

Posted on June 21, 2014 by admin

Chers tous,

La suite de mon enquête de terrain, “Recherche New Yorkaise désespérément”. Pour ceux qui ne les auraient pas déjà lus, cliquez sur ces liens pour l’introduction et le chapitre 1, et le chapitre 2! 

Observation #4: La New Yorkaise et son Prince Charmant (bling bling not optional). 

Je ne vais pas réécrire ici mon mémoire de fin d’études (et je viens d’en publier un extrait sur ce blog) pour planter le contexte de la situation de la femme aux États-Unis dans les années 1950, mais permettez moi de pousser des gros soupirs d’incompréhension devant certains aspects de la société américaine contemporaine qui feraient se retourner Betty Friedan dans sa tombe… Alors oui, de plus en plus, les New Yorkaises font des carrières flamboyantes et touchent des salaires astronomiques (voir Observation #3), au même titre que ces messieurs, however, il y a un comportement typiquement local que je me dois de pointer car il me paraît être un frein (si, si) aux progrès de la condition féminine. Je m’explique. 

Considérons ce phénomène de société tellement répandu dans la Grosse Pomme que pour les femmes ici cela doit être aussi normal que de se faire une manucure toutes les semaines (mais ce n’est pas normal non plus ça, right?), so let me rephrase, disons aussi normal que d’adorer Ben&Jerry’s, ça vous va?… Les New Yorkaises ont la fâcheuse manie d’exhiber en public non seulement leur vie privée (voir Observation #2), mais également leur statut civil et leur position sociale… là où ça me saute le plus aux yeux, c’est dans le métro. Fiancée. Mariée. Mariée à un homme très riche. Vous voyez sûrement là où je veux en venir… La chose. 

La chose m’aveugle, la chose m’agresse. La chose me fait reconsidérer l’adage de Marilyn “Diamonds are a girl’s best friend”. La chose est à l’origine une magnifique pierre précieuse, mais la chose est devenue repoussante pas son arrogance et sa taille démesurée. La chose se porte même pour aller au supermarché ou à la salle de sport, correction, surtout pour aller au supermarché ou à la salle de sport. La chose que tout le monde doit voir. La chose que tout le monde, donc, doit avoir: the diamond, the rock, the sparkler, the dazzler, the engagement ring!

 L‘énormité, la banalité, et la nouveauté (car il s’agit rarement d’un bijou de famille, mais je ne vais pas lancer ici un débat sur les blood diamonds) de ce symbole me choque. Lors d’un retour en France pour Noël, je suis allée me faire offrir une montre (merci Dad, et non pas merci Sugar daddy!) dans une petite bijouterie, de Province, où j’en ai profité pour jeter un coup d’œil à la taille des engagement rings made in France (et pas chez Cartier)… no comment! 

Quelle image de la femme le culte de la bague de fiançailles XXL nous renvoie-t-il? La New Yorkaise a abusé des contes de fées Disney étant enfant? En grandissant elle est devenue une working woman super-active, mais une romantique super-passive? Il y a quelques années de cela, une campagne de publicité américaine a fait du bruit en vantant les mérites de la bague en diamant pour la main droite, le bijou porté par les femmes modernes et indépendantes (sous-entendu, pas besoin de fiancé, elles peuvent se l’acheter elles-mêmes). Mais la tendance n’a pas pris. D’ailleurs, il suffit de jeter un coup d’œil au design actuel de ce site web pour en avoir la confirmation! Because, apparently, what women really want, c’est qu’on leur passe la bague au doigt (manucuré bien sûr). Comme dirait Beyoncé “You shoulda put a ring on it”… Et ces messieurs l’on bien comprit, pour les New Yorkaises, “size matters”. 

Ce qui me désole le plus c’est qu’incontestablement la giga-bague de fiançailles est devenue plus qu’une preuve d’amour pure et dure et éternelle (comme un diamant). Jadis ce bijou avait une valeur financière explicite. Il représentait une sorte de filet de sécurité pour la mariée: en cas de coup dur, elle pouvait toujours le déposer au Mont de Piété… De nos jours, la plupart des épouses sont des femmes actives armées de cartes de crédit à leur nom. Alors quoi? Sans aucun complexes, on trouve une explication possible sur le site “Your engagement 101“, qui annonce aux hommes qui se seraient perdus dans les méandres de l’internet que le prix de la bague doit prouver à leur fiancée (et au monde entier!) à quel point elle compte pour eux! Rétrograde, anyone? A New York, cette mentalité domine et The ring est devenue une épidémie, un incontournable, une protubérance. Conformité, quand tu nous tiens! Elle se porte, au même titre qu’un sac-à-main griffé (ou qu’une belle voiture), comme un marqueur social de richesse. Dans certains cas, elle coûte même beaucoup plus cher qu’un sac-à-main griffé (ou qu’une belle voiture!). 

Or, pour en revenir à ma référence aux années 1950, trouver un mari avec une bonne situation, n’était-ce pas le but ultime de la housewife de l’après-guerre? De profonds changements sociaux ont suivis, et pourtant, presque 50 ans plus tard, l’héroïne de Sex and the City, considérée comme une femme libérée, était toujours en quête de son riche prince charmant (ce n’est pas pour rien qu’il était surnommé Mr Big…) Et, aujourd’hui, le premier commentaire entendu lorsqu’une New Yorkaise annonce ses fiançailles n’est pas systématiquement “Congratulations!”, mais plutôt “Show us the ring”! 

Tout ça me dépasse et me déplaît assez, je dois dire (non je ne suis pas jalouuuuuuse!). C’est pourquoi, depuis que je vis à New York, je cherche à comprendre toutes les significations de ce cadeau qui ne se plie surtout pas au principe de “c’est l’intention qui compte”. Et je ne suis pas la seule à être intriguée. Le mystère des 4 Cs (Clarity, Color, Cut, Carat) n’est pas prêt d’être résolu…

En attendant, si c’est votre CCCCup of tea, et que, comme la plupart des New Yorkaises fiancées et mariées, vous n’oseriez pas vous montrer au grand jour sans au moins la valeur d’un mois à un an de salaire investie par l’élu de votre cœur pour décorer votre doigt, c’est selon, j’ai compilé pour vous une liste de mes conseils en V.O que l’on pourrait intituler “The Ten Commandments of the Urban Princess”… 

1. Find the Prince. Soyez aux aguets, il y a des signes qui ne trompent pas: un costard de qualité sur Wall Street, un corps naturellement bronzé dans les Hamptons, une photo de profil chiadée sur JDate.com… Peu importe. Une fois que vous l’aurez trouvé et envoûté, plus personne ne se rappellera des détails oh combien insignifiants de votre rencontre comparés à la taille de The Ring.

2. Follow your new motto. Répétez après moi. “L’amour est aveugle”: incorrect. “L’amour rend aveugle”: correct. Bah oui forcément, vous avez vu ce caillou? Éblouissant!!!

3. Learn the basics. Princess shape, cushion shape, teardrop shape, what?#&@? Vous êtes perdue, don’t panic. Enfilez-vous le dernier épisode des 15 saisons du Bachelor U.S et je vous garantis qu’au moment de vous faire offrir votre bague, toutes les formes possibles de ce bijou très spécial n’auront plus aucun secret pour vous.

4. Look up to the stars. En 2004, Hilary Duff se lance au cinéma avec le film-véhicule A Cinderella Story, quelques années plus tard, elle rencontre son prince dans la vraie vie et ne dit pas non à une bague estimée, gloups, à un million de dollars. Un exemple à suivre!

5. Fake it if you must. Si je scrute l’annulaire de mes collègues de travail de sexe féminin, je peux reporter que celles qui sont mariées, quelle que soit leur place dans la hiérarchie professionnelle, arborent un gros caillou brillant. L’exception étant la minorité qui ne porte qu’un simple anneau en or. Notons que l’une est remariée, la seconde est British, et la dernière est d’origine japonaise (d’après une recherche rapide sur Google je découvre que les Japonais ne sont traditionnellement pas trop bagues de fiançailles)… Conclusion-carrément-pas-scientifique: Je soupçonne certaines de porter de la pierre gonflée aux amphèts ‘(hello Chinatown!) 

6. If you want something done right, do it yourself. Si malgré tous vos efforts vous êtes dans l’incapacité à trouver un mari avec un compte en banque plus fourni que le votre, rien ne vous empêche discrètement (pas comme Britney Spears) de vous acheter la bague vous-même ou de vous la faire payer par un sponsor d’une émission de téléréalité (The Bachelor, bis).

7. Cinderella who? La New Yorkaise aspire à être une princesse “moderne”. Comme ma colocataire, elle a une carrière parfois plus prenante que Monsieur, alors il faut s’adapter. Elle ne fait pas faire la lessive, elle la “drop off”. Elle ne fait pas la cuisine, elle la “pick up”. Elle ne fait pas le ménage, elle “don’t know”. Et là c’est la coloc française, moi, qui s’y colle, grrr. (Really, she’s off to be a very desperating housewife in my opinion).

8. Think big. The engagement ce n’est que le début des vos dépenses de couple. Si vous avez réussi à impressionner les copines et le tout Manhattan avec votre bague, bravo, mais sachez qu’elles vous attendront au tournant. Alors ne pas lésiner sur la cérémonie de mariage, car il vous faudra recevoir en grandes pompes. Votre entourage est trop superficiel à votre goût? But dear, on ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis…

9.Wear it like you mean it. Ne jamais retirer la bague, car même si vous êtes habillée en jogging informe pour aller promener le chien, tout de suite le diamant vous confère une aura de richesse, d’élégance, d’assurance. Et avec ça, n’oubliez pas de ramasser les crottes, parce qu’on est à New York tout de même… 

10. Forever bling. A une époque où le taux de divorce n’a jamais été aussi haut, peut-être votre fiancé vous fera-t-il signer un contrat prenup avant de vous passer la bague au doigt. Mais ensuite, quoi qu’il arrive, it will be all yours! Et comme on le sait déjà, “Diamonds are a girl’s best friend”… 

 

Rétrospective: “La New Yorkaise cherche son Prince Charmant (bling bling not optional)”

Breakfast at Tiffany’s ( Blake Edwards, 1961) 
Princess Bride (Rob Reiner, 1987)
Muriel’s Wedding (P.J. Hogan, 1994)
My Best Friend’s Wedding (P.J. Hogan, 1997)
What Women Want (Nancy Meyers, 2000)
A Cinderrella Story (Mark Rosman, 2004)
Blood Diamond ( Edward Zwick, 2006)
Sex and the City (Michael Patrick King, 2008)

via
Marion en V.O

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