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Les impatriés (la suite) * NY French Geek

Les impatriés (la suite)

Posted on December 13, 2012 by admin

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Si vous n’avez pas lu cet article du Monde, faites-le. Il raconte le retour en France compliqué de bon nombre d’expats ; les appelants avec familiarité, « les impats ». Néologisme sympa, mais surtout nécessaire. Et oui, c’est qu’il n’y a pas de mot pour nous désigner, nous, expats’ de retour. L’article est bon, vraiment, et il explique comment on en arrive à se sentir étranger chez soi, le cul entre deux chaises, ici et là-bas. Marion en VO en sait quelque chose, elle vient de se faire licencier à NYC et raconte son aventure avec un réalisme poignant. Retour à la case départ, donc pour beaucoup d’expats. NYC la ville d’adoption, Paris la hometown. Et après ? En quatre ans, j’ai vu tous mes potes ou presque repartir, avec ou sans sourire. « L’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage ». Alors, JFK → CDG, ça se fait sans heurt ? Pas sans stigmate, en tout cas.

Marine, Germain, Béa, Jérôme, Omar, Rudy, Constance, Doryne, Thomas, Sophie, Dyanne, Pablo, Axel, Fred, la liste est longue et ne finie jamais. New York, c’est rarement pour la vie. 2, 3, 4 ans c’est déjà pas mal. J’ai connu une bonne tripotée de jeunes gens dynamiques, sympathiques, sous visa J1, H1B, O1, L1, I, bref, eux seuls peuvent comprendre ces codes. Mais une fois la date arrivée à échéance sur ce bout de papier si difficilement obtenu, fini les Etats Unis, retour au bled. Et après l’Amérique et l’amour du dollar, de l’individualisme, de l’entertainement, de la qualité, du custumer service, et tout ce qui en fait un pays si fascinant, te voilà droppé dans ton village natal, probablement de retour dans ta chambre d’ado poussiéreuse avec au mur, quelques posters de stars de la dance que tu aimais avant de partir faire tes études « en ville ». Tu déposes tes valises, et pars en quête de repères dans cet environnement autrefois familier, mais tu ne retrouves rien de ce que tu cherches. Pas même ta place.

Nous, version US, c’est forcement stylé. On a tous un truc à part, qui te sort du lot là-bas. Style, job, origines, langues, passions, sports. Un truc unique. Tu vois ce que je veux dire ? Tu étais probablement ‘the french boyfriend who knows how to cook crepes au Nutella’ ou toi, la ‘french caribbean chick with great taste in fashion’. Selon plusieurs sources locales (gonflage de chevilles assuré) j’incarnais le summum de l’exotisme. Mi-française (mélange de sexy, classe, french kiss, l’imaginaire US est très indulgent, ils fantasment totalement sur nous) – mi-marocaine (Where is that? Africa, right? Oh so you’re black? What, arabic? Like middle eastern people in Africa? Wow, crazy!). Arabo-européenne avec un accent cute, des cheveux longs et une tête de latina. Le sentiment d’être un modèle unique au monde en terre new-yorkaise. Mais ça, ça ne dure que jusqu’à l’arrivée à CDG. A Paris, je suis juste une Arabe de plus. Et comme tu le sais si bien, quand y’en a une ça va, c’est quand y’en a plusieurs…Bref.

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Donc tu es de retour dans ta chambre d’ado, tu es surnommé(e) l’américain(e) par ta famille et tes amis, et tu te demandes un peu chaque jour, « mais qu’est-ce que je fous là ». Que tu sois revenu(e) ou pas volontairement, le sevrage de New York va prendre du temps. Non, les magasins ne seront plus ouverts 24h/24. Non, la caissière ne fera plus tes sacs de course (d’ailleurs y’a plus de sacs aux caisses maintenant). Non la programmation de la salle de concerts de ton quartier ne sera plus géniale. Au mieux, en hip hop, tu auras un showcase de Rim-K. Non, le barman ne te servira plus de grand verre d’eau fraîche, ni de poivre moulu dans ta salade César. D’ailleurs, tu peux lui dire adieu, à ta salade César. Non, les gens ne seront plus friendly avec toi dans la rue, dans les magasins ou les administrations (pire, ne t’avise pas de sourire à ta voisine dans le métro au risque d’être signalé(e) à la sécurité). Non, les papys ne seront plus en Jordans et casquettes à l’effigie des Yankees, mais plutôt baskets à scratchs et bérets de laine. Non, la gentlemanerie (calculée et pas spontanée, oui, mais gentlemanerie quand même) ne sera plus monnaie courante. Autrement dit, prévois de payer tes trucs toi-même quand tu as un rencart. Non, les taxis ne seront plus ton moyen de transport favori pour descendre cinq blocks. D’ailleurs, tu ne diras plus jamais blocks. Non tu ne mangeras plus de nachos au cinéma, au mieux ce sera un paquet de pop corn XXL, l’équivalent d’une kid size aux States. Non, on ne t’appellera plus seniorita, gorgeous et hot thag dans la rue. Dans ta banlieue, exit le chantant mamacita, bonjour, l’horrible mamazelle. Non, la vie ne sera plus jamais la même. Et ça prendra du temps de te réhabituer à la France. Ca prendra du temps de te sevrer de New York.

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En plus de te réadapter aux Français et au français, il faut te faire une raison, tu as raté le train. Pendant que tu galérais en Amérique à essayer de te faire une place, toi, curiosité exotique à la tête de Mexicaine, ou toi, frenchy expert en crêpes au Nutella, et bien tes potes avançaient sur leur petit bonhomme de chemin hexagonal. Pom pom pom pom. Tu les as laissés bons vivants, cinés, restos, verres, apéros, soirées, boîtes, concerts, weekends sur un coup de tête, vive la vie, on s’aime tous, c’est génial l’amitié. Tu les retrouves englués dans un mariage pas toujours heureux, endettés pour une maison en banlieue, que tu n’es pas prêt(e) de visiter faute de moyens de transport pour t’y rendre, et puis de toute façon, ils ont plus le temps, le taf, le petit, la crèche, la famille, les dîners entre couples d’amis en couple, qui viennent à deux, tu comprends, en binôme, nombre pair, c’est bien plus leur délire que les impats qui reviennent des States. Bref, nos amis se sont accomplis. C’est bien, c’est lisse, c’est beau sur le papier. Toi à côté, tu fais pas le poids ! Aller, on imagine ta réponse à un banal « Et toi alors, quoi de neuf, pas trop dur le retour de New York ? »

– Bah moi, ça va. Je suis à Pôle Emploi, mais bon comme j’étais à l’étranger, j’ai pas de droits. RSA quoi. Et sinon je suis retourné(e) à la cité, chez mes parents. Tranquille. Et voilà, pas d’enfant, mon partenaire est resté(e) aux States du coup on s’est séparé… Ah et j’ai pas de voiture mais j’ai pris un abonnement Velib’, donc j’suis bien quoi. »

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Vachement moins glam que New York. Et puis avant, tu n’avais jamais le temps quand tu revenais en coup de vent une semaine. Et bien maintenant c’est eux qui te mettent des crampes. Tu étais l’ami(e) de New York. Ils te voyaient une fois par an, et parfois sur Skype. C’était presque plus pratique finalement. Résumons donc. Plus de boulot, plus d’appart, plus de potes célibataires, plus de Netflix, et plein de temps. Du temps à en perdre la notion. Va falloir trouver un moyen de combler ces heures de rien. Vu que tes dollars se transforment difficilement en euros, l’heure tourne et te rappelle que même si tu t’en es mis plein les poches pendant plusieurs années, va falloir penser à cherche un job ici. Oui, mais ici, en pleine crise, c’est pas sûr que tu retrouves un taf à la hauteur de ta qualification…et de tes exigences financières. Alors rentrer et se sentir à l’étroit dans cet avenir lisse qui fait bien sur le papier, ou rentrer pour mieux repartir ? Telle est la question, mais si tu restes, compte six à douze mois pour ne plus te sentir étranger chez toi… L’important c’est pas la chute, c’est l’atterrissage.

Update: Suite à un nombre inquiétant de messages de soutien (ahaha), j’aimerais clarifier les choses : Mon atterrissage a été plus que douillet et je suis entre la France et NYC par choix. Mon visa est encore valable et le Velib, j’adore ! Ce n’est pas que mon histoire que je raconte ici, c’est l’histoire de tous les jeunes expats de retour.


via thetravelingirl
The Travelin’ Girl

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