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Make It Rain! * NY French Geek

Make It Rain!

Posted on February 20, 2011 by admin

Il y a quelques semaines, je suis partie à Atlanta. Pour la première fois. Ça fait un bail que je rêve d’y aller. Amour du hip hop oblige. Et puis c’est la capitale du Sud, un eldorado afro-américain (50% de Noirs, 40% de Blancs…), et un de mes bons amis vient de s’y installer. Je partais pour le boulot, avec quelques idées reçues et des faits : les spécialités régionales sont la friture, les meufs supa-dupa-fake, l’aquarium de Georgia, le QG de Coca-Cola, le (rap) Dirty South et le mot Peachtree (arbre à pêches), incrusté dans le nom de toutes les rues de la ville. J’ai aussi appris qu’ATL était jumelée avec Toulouse. Ah, ok. En gros je m’attendais à manger des trucs frits, tomber nez à nez avec des rappeurs, voir des meufs habillées ambiance red carpet pour sortir leur chien, boire du coca à l’œil, me perdre dans des artères aux noms similaires et croiser des ados Toulousains. J’étais loin de me douter de ce qui m’attendait… Parce qu’après quelques instants passés à Atlanta, la seule chose que les potos avaient en tête, c’est d’aller au strip-club. Oh well. Le strip-club ? Really ? Ok I guess…

Quand on vient d’NYC, ATL à un petit côté bling-bling. Tout y est bien plus abordable, donc avec ta carte de métro, ton appart boite-de-sardine et ton hiver à -15, tu te sens misérable à côté de ton pote qui te vente les mérite de la région, dans sa new BMW et son appart tout neuf, sous un soleil de plomb en février. Et il gagne moins que toi hein. Mais bon, il a compris que l’eldorado des Renois avait bien plus d’attrait que shity New York. Il a troqué la pomme contre la pêche et ne le regrette pas une seconde… Ok. J’ai les boules. Mais je garde la face (genre). Atlanta me plait beaucoup. Mes idées reçues sont validées au fil des heures. Je prends 500 g par minute et je suis épatée de voir que les filles de 15 ans ont des faux cils…  Bref. Après une journée de boulot, un pote, rappeur underground au visage balafré, doit rapper dans un strip-club ghetto du coin. L’occasion parfaite pour faire un saut dans le lieu de toutes les convoitises en équipe. En arrivant, impossible de trouver une place de parking à proximité. L’endroit doit être plein. Les néons « Adults Entertainment » clignotent en gros. Fouille à l’entrée. Puis les hommes s’allègent de 10$ . A peine les deux pieds dans l’établissement, j’ai les yeux écarquillés like WHAT !?! C’est tout sauf ce que j’ai imaginé. C’est comme une boîte mais y’a des meufs à poil qui marchent comme si de rien était et d’un coup elles trouvent une proie et vont remuer leurs derrières devant le monsieur avec exagération. I mean… Really ? Côté show, les stripeuses, toutes Afro-americaines, pas très jolies et trentenaires, se dandinent sur un parterre de billets de 1 dollar. Mais contrairement à c’que je pensais, elles ne se déshabillent pas. Non, elles sont déjà toutes NUES ! Très étrange comme feeling d’être au milieu de cet univers matcho-degeu-degradant-nu. Et pour info… Je suis loin d’être la seule femme dans le public. Les ladies viennent entre elles. Elles lancent des billets aussi et s’amusent. Les mecs viennent en groupe, d’autres sont seuls, certains repartent accompagnés. L’ambiance est improbable. Mais en gros, les strip-clubs d’Atlanta sont l’équivalent des boîtes de nuit à Ibiza, des chichas en Tunisie, ou des pizzerias à Rome. (Enfin, pas complètement mais on se comprend.) Ça fait partie du décors, au milieu de la friture, des rappeurs et des pêches.

Après observation et nausée, je me dois de vous donner quelques conseils pour une soirée réussie au strip-club messieurs : FAITES DE LA MONNAIE. Et n’y allez pas avec votre meuf. Quant à vous les filles, inutile d’y aller. C’est vraiment un truc pour les mecs. (Ou pour les meufs d’Atlanta j’imagine.) Le but est d’avoir plein de billets d’un dollar pour être en place pendant la soirée. Et si tu veux avoir la totale expérience, ‘you gotta make it rain man’. Tu as dû entendre l’expression des milliards de fois dans des morceaux… C’était la théorie. En pratique, c’est plutôt marrant et simple à faire… Ready ?

  • Mets ta main gauche la paume vers le haut.
  • Mets-y une pile de billets de 1 dollar à plat
  • Avec la main droite, envoie les, les uns après les autres.

Bravo ! Tu viens de MAKE IT RAIN. Tu peux chanter le morceau de Fat Joe en même temps pour te motiver. Et si tu fais ça avec une vingtaine de billets, tu attireras l’attention d’une fille ou deux. Pour au moins 1 minute ! Waou !

Bon sinon ce que j’ai trouvé intéressant c’est la musique. Faut savoir que les gros hits dirty south percent dans les strip-clubs. C’est un lieu révélateur de talent. Si les filles aiment les morceaux et se trémoussent dessus avec enthousiasme, les mecs vont les aimer. La suite logique : le morceau jouera en repeat dans les stip-clubs, puis dans les voitures, puis en radio puis sur 106 & Park… Lil Jon, Gucci, Waka, leurs premiers hits ont percé grâce à des femmes nues. Tu m’étonnes qu’ils reviennent les arroser après avoir gagner des millions ! Elles sont à la base de leur succès.  D’ailleurs, à l’occasion, si vous faites attention aux paroles, vous remarquerez que beaucoup de morceaux parlent de strip-clubs.  Enfin, des strip-teaseuses quoi. Pour en revenir à notre pote qui devait rapper, le deal proposé par le club, c’est qu’il pose autant de cash que ce qu’il y a sur le sol pour pouvoir monter sur la scène. Le problème, c’est qu’il y avait au moins 500 dol’ à terre. Pourquoi lâcher autant pour 15 minutes de pussy-gloire ? Quand Diddy ou Rick Ross sont dans la salle peut être, sinon, c’est vraiment stupide…

En sortant du club après 20 interminables minutes, j’étais un peu déstabilisée. Mais pas de la même manière que les mecs du groupe, encore le sourire aux lèvres et les yeux qui pétillent. En les interrogeant sur leur ressenti, j’étais contente d’entendre qu’ils ne trouvaient pas ça sexy mais vulgaire. Titiller l’esprit et l’imagination plutôt que voir un corps nu exposé à tous est plus excitant selon eux. Je me demande quelle image des femmes ont ces mecs qui baignent là-dedans depuis très jeunes. Parce que c’était une soirée trentenaires. Les mecs n’étaient pas des petits jeunes de 21 ans. Et les femmes, à voir leurs corps, étaient des jeunes mères de famille et pas des étudiantes cravachant pour payer leurs écoles de médecine. Surprenante. Vraiment surprenante cette expérience. En parlant à des amis à mon retour, j’ai réalisé qu’ils étaient tous déjà allés au strip-club. Surtout à Atlanta. C’était marrant d’en parler aussi librement, et ça m’a un peu plus ouvert les yeux sur mes amis les mâles Américains. On est loin de notre Lido, ou Moulin Rouge, là ou le sexy est suggéré et la dimension artistique, indéniable. A Atlanta, la dimension de leurs formes laissait peu de place à l’artistique… Mais bon, je suis aux États Unis pour expérimenter leur culture… Strip-clubs : Done !

Pour ceux qui parlent anglais et qui veulent en savoir plus sur le sujet… cliquez ici!

Ah et pour info, je viens de fêter mes 2 ans à NYC… et, c’est mon 100ème post. Make les commentaires rain !


The Travelin’ Girl

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