<\/p>\n
Demain sort « 300 raisons d\u2019aimer New York », un guide sur notre ville pr\u00e9f\u00e9r\u00e9e. Le titre est explicite. Sans surprise, on y retrouve 300 excuses pour (re)tomber amoureux de la Grosse Pomme, page apr\u00e8s page. Mais \u00e0 la diff\u00e9rence des autres guides, New York n\u2019y est pas qu\u2019un bout de bitume sur lequel user vos baskets. C\u2019est un tr\u00e9sor. Et l\u2019ouvrage de Marie-Jo\u00eblle Parent en est la carte. Elle d\u00e9crypte, d\u00e9taille, d\u00e9friche, d\u00e9shabille la ville et vous initie \u00e0 ses secrets les mieux gard\u00e9s. J\u2019aime le fait que les New-Yorkais y occupent les pages, aux c\u00f4t\u00e9s des bonnes adresses. Elle y esquisse des portraits d\u00e9licieusement choisis, qui ouvrent ou ponctuent les chapitres comme un sourire. On y rencontre par exemple Milton Glaser, le cr\u00e9ateur du logo I <3<\/span> NY, qui r\u00e9v\u00e8le qu\u2019il n\u2019a jamais touch\u00e9 un centime pour sa cr\u00e9ation, alors qu\u2019elle g\u00e9n\u00e8re 30 millions de dollars par an\u00a0! On monte en taxi avec candy-cab, un chauffeur g\u00e9n\u00e9reux au v\u00e9hicule plein de bonbons ; on d\u00e9couvre qui se cache derri\u00e8re les mosa\u00efques d\u2019East Village, on lit le quotidien du cireur de la 47e<\/sup> rue\u00a0; et ainsi de suite. Marie-Jo\u00eblle nous raconte les histoires, les quartiers, les New York. Une fa\u00e7on tr\u00e8s humaine, tr\u00e8s personnelle de comprendre l\u2019essence de la ville.<\/span><\/p>\n En parlant de personnel, clairement, cet ouvrage l\u2019est. L\u2019auteure nous ouvre son journal de bord et r\u00e9v\u00e8le pas moins de mille coups de c\u0153ur, scrupuleusement not\u00e9s depuis six ans. De quoi occuper votre s\u00e9jour en long, en large et en travers\u00a0; de Harlem \u00e0 Brooklyn en passant par Central Park, Soho ou TriBeCa. Paru le mois dernier au Canada, le livre remporte un succ\u00e8s tel qu\u2019il est d\u00e9j\u00e0 \u00e0 sa troisi\u00e8me r\u00e9impression. \u00ab\u00a0Mon plus grand plaisir en ce moment est de tomber sur des Qu\u00e9b\u00e9cois \u00e0 New York avec mon livre dans les mains. C’est arriv\u00e9 l’autre soir dans un restaurant de mon quartier TriBeCa. \u00c0 la table d’\u00e0 c\u00f4t\u00e9, une m\u00e8re et sa fille avaient mon livre. J’hallucinais! C’est le plus beau des cadeaux.\u00a0\u00bb <\/em>me confie Marie-Jo\u00eblle.<\/p>\n Pourvu que les Fran\u00e7ais lui r\u00e9servent le m\u00eame accueil\u00a0! Lisez-le, cornez-le, stabilotez-le, emmenez-le partout avec vous lors de votre voyage\u2026sauf peut-\u00eatre si vous \u00eates un novice ! Pour vos premiers pas, mieux vaut vous laisser porter par les mastodontes de New York, les incontournables de votre imaginaire. Mais une fois que vous avez vu Times Square, l\u2019Empire State Building, une com\u00e9die musicale \u00e0 Broadway, le resto Bubba Gump, ou tout autre truc kitch qui berce vos r\u00eaves d\u2019ado ; une fois que vous avez mang\u00e9 tant de burgers, de hot dog et de cheesecakes que vous roulez sur le bitume, c’est l\u00e0 que ce livre se transforme en bible new-yorkaise. Marie-Jo\u00eblle y expose la cr\u00e8me de la cr\u00e8me, les dessous des secrets, les bars cach\u00e9s, les portes d\u00e9rob\u00e9es, les rues inconnues, les stations de m\u00e9tro fant\u00f4me. C\u2019est dire si les lieux qu\u2019elle d\u00e9peint sont r\u00e9serv\u00e9s \u00e0 un public d\u2019initi\u00e9s ! \u00ab\u00a0<\/em>J’avais accumul\u00e9 tellement de mat\u00e9riel sur New York, fait tellement de d\u00e9couvertes et d’entrevues avec des New-Yorkais et j’avais re\u00e7u tellement de commentaires sur les r\u00e9seaux sociaux et de courriels de lecteurs qui voulaient avoir des conseils sur New York qu’il \u00e9tait temps de faire un livre.\u00a0\u00bb<\/em><\/p>\n Avec ses mots et ses photos, New York prend vie et je dois dire qu\u2019en y ayant v\u00e9cu trois ans, beaucoup d\u2019infos figurant dans ces pages m\u2019avaient \u00e9chapp\u00e9e. C\u2019est vrai qu\u2019il y est surtout question de Manhattan, et que mon terrain de jeu favori \u00e9tait Brooklyn. Mais aujourd\u2019hui, depuis la Tha\u00eflande d\u2019o\u00f9 j\u2019\u00e9cris ces lignes, j\u2019ai qu\u2019une envie\u00a0: retourner \u00e0 New York d\u00e9couvrir\u00a0la station abandonn\u00e9e de la ligne 6, Pomander Walk, le jazz de chez Marjorie, et tellement plus\u2026 Plus genre\u00a0:<\/p>\n Le livre est aussi parsem\u00e9 de conseils avis\u00e9s qui vous d\u00e9panneront dans bien des situations : \u00ab\u00a0Une voiture de m\u00e9tro vide l\u2019est toujours pour une raison. N\u2019y entrez surtout pas. Prenez plut\u00f4t place dans une autre voiture.\u00a0\u00bb<\/em> (Les quelques fois o\u00f9 \u00e7a m\u2019est arriv\u00e9, la clim \u00e9tait cass\u00e9e et il faisait une chaleur floridienne dans le wagon) ou \u00ab\u00a0Montez dans un taxi et dites ensuite votre destination au chauffeur. Ne faites jamais l\u2019inverse, sinon le taxi pourrait vous filer sous le nez. Les taxis new-yorkais n\u2019ont pas le droit de choisir les clients selon leur destination, mais cela peut arriver.\u00a0\u00bb<\/em> La bible new-yorkaise, je vous ai dit\u00a0!<\/p>\n En plus d\u2019avoir pondu cet indispensable pour votre biblioth\u00e8que, vous l\u2019avez devin\u00e9, Marie-Jo\u00eblle a un capital sympathie hors norme. D\u00e9j\u00e0, elle est Qu\u00e9b\u00e9coise, (et qui conna\u00eet un Qu\u00e9b\u00e9cois pas gentil\u00a0; hein\u00a0?) mais au del\u00e0 de \u00e7a, elle est chouette, belle, fut\u00e9e, talentueuse et fan de hip hop \u00ab \u00c7a reste mon genre de musique favori. Ces jours-ci <\/em>To Pimp a Butterfly de Kendrick Lamar est en « loop » constant dans mes \u00e9couteurs.\u00a0\u00bb<\/em> Je me souviens encore de notre rencontre. On est arriv\u00e9es \u00e0 peu pr\u00e8s en m\u00eame temps \u00e0 New York, d\u00e9but 2009. Elle \u00e9tait journaliste pour le Canada, moi pour la France. On se suivait mutuellement sur les r\u00e9seaux sociaux et on allait souvent aux m\u00eames \u00e9v\u00e9nements. On s\u2019est longtemps crois\u00e9es sans se voir. Jusqu\u2019\u00e0 un concert d\u2019Erykah Badu. La salle \u00e9tait si petite qu\u2019on ne pouvait pas se rater… Et on avait beaucoup en commun. Elle avait v\u00e9cu dans ma ville de naissance, Paris\u00a0(elle y a \u00e9t\u00e9 top model\u00a0!) ; moi dans la sienne, Montr\u00e9al. On \u00e9tait fan de footing, de musique, de pop culture, correspondante multim\u00e9dia pour nos pays respectifs, et amoureuse de la Grosse Pomme depuis bien longtemps.\u00a0Nos chemins se croisaient avec \u00e9vidence… \u00ab\u00a0Mon amour pour New York remonte \u00e0 mon tout premier voyage \u00e0 Manhattan \u00e0 la fin des ann\u00e9es 80. J\u2019avais \u00e0 peine 8 ans et je me souviens encore de l\u2019effet qu\u2019avait eu sur moi cette ville exaltante. Selon la l\u00e9gende familiale, en quittant la cit\u00e9, assise sur la banquette arri\u00e8re de la voiture je m\u2019\u00e9tais retourn\u00e9e en criant\u00a0: ‘Adieu New York\u00a0! Je reviendrai\u00a0!’ Et voil\u00e0 qu\u2019en 2009, j\u2019\u00e9tais de retour pour de bon.\u00a0\u00bb<\/em> explique-t-elle en introduction de son guide. Aujourd’hui, c\u2019est donc un plaisir de mettre Marie-Jo\u00eblle en lumi\u00e8re sur le blog. D’ailleurs, pour l\u2019occasion je vous offre un exemplaire de « 300 raisons d\u2019aimer New York » ! Rendez-vous sur Twitter et dites-moi, en mentionnant mon compte @thetravelingirl<\/a>, quelle est LA raison qui vous fait tant aimer New York. Utilisez aussi le hashtag du livre, #MJ300NY, pour que Marie-Jo\u00eblle voit vos tweets<\/strong> ! Tirage au sort lundi\u00a025 mai. D\u2019ici la, n\u2019h\u00e9sitez pas \u00e0 l\u2019ajouter sur Twitter<\/a> et Instagram<\/a> pour un fil d\u2019actu plein de petits bonheurs new-yorkais \ud83d\ude42<\/span>.<\/p>\n Bisou bisou.<\/p>\n <\/a> \n
\nvia thetravelingirl
\nThe Travelin’ Girl<\/a>
\nhttps:\/\/thetravelingirl.files.wordpress.com\/2015\/05\/300-raisons-d_aimer_couv.jpg?w=98