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{"id":7507,"date":"2014-06-11T05:55:59","date_gmt":"2014-06-11T09:55:59","guid":{"rendered":"http:\/\/www.nyfrenchgeek.com\/2014\/06\/starbucks-and-me-2\/"},"modified":"2014-06-11T05:56:00","modified_gmt":"2014-06-11T09:56:00","slug":"starbucks-and-me-2","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/www.nyfrenchgeek.com\/2014\/06\/starbucks-and-me-2\/","title":{"rendered":"Starbucks and me"},"content":{"rendered":"
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Chers tous,<\/span><\/span><\/div>\n

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L\u2019autre jour j\u2019ai commis une infid\u00e9lit\u00e9 (mineure). Au lieu d\u2019aller prendre mon caf\u00e9 post-lunch<\/i> au Starbucks en face de mon lieu de travail, j\u2019ai voulu essayer un nouvel endroit plus \u00e9loign\u00e9, mais chaudement recommand\u00e9 par ma bible, New York Magazine<\/i>. Un caf\u00e9 “\u00e0 la Brooklyn”, ouvert r\u00e9cemment par un couple de passionn\u00e9s. D\u2019habitude, je vais \u00e0 ce Starbucks tous les jours o\u00f9 je travaille<\/i>. Soit, si on fait le calcul (on enl\u00e8ve les weekends, cong\u00e9s, et jours f\u00e9ri\u00e9s), plus de 200 fois par an ! Et bien, j\u2019ai \u00e9t\u00e9 d\u00e9\u00e7ue. Cela m\u2019apprendra \u00e0 faire un \u00e9cart ! En effet, dans ce nouveau caf\u00e9, ils n\u2019avaient pas de lait \u00e9cr\u00e8me, ni m\u00eame de lait “normal” (en France appel\u00e9 demi-\u00e9cr\u00e9m\u00e9<\/i>, ici appel\u00e9 2%<\/i>). Or pour moi le lait entier appartient \u00e0 la m\u00eame famille que la cr\u00e8me fra\u00eeche, le beurre, et les yaourts recette fermi\u00e8re, aliments qui me font horreur, sauf s\u2019ils sont m\u00e9lang\u00e9s \u00e0 plein d\u2019autres ingr\u00e9dients, et encore. Voil\u00e0 pourquoi quand on me demande d\u2019o\u00f9 je viens, je suis bien oblig\u00e9e de faire la distinction, \u00ab non je ne suis pas une vraie Bretonne\u2026 j\u2019ai grandi en Bretagne \u00bb. Revenons-en \u00e0 nos sir\u00e8nes vertes ! Starbucks et moi c\u2019est une \u00ab love\/hate relationship \u00bb\u2026 <\/span><\/span><\/div>\n

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Notre premi\u00e8re rencontre a eu lieu il y une dizaine d\u2019ann\u00e9e, \u00e0 Seattle s\u2019il vous pla\u00eet (ville o\u00f9 la cha\u00eene est n\u00e9e, le caf\u00e9 original est d\u2019ailleurs toujours ouvert<\/a> \u00e0 Pike Place Market). Et aujourd\u2019hui je vais chez Starbucks tous les jours de la semaine, mais JAMAIS le weekend, (sauf si je suis en qu\u00eate de toilettes publics).<\/span> <\/span>Alors pourquoi est-ce que suis cette r\u00e8gle tr\u00e8s particuli\u00e8re : semaine on\/weekend off ? <\/span><\/span><\/div>\n

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La semaine, j\u2019\u00e9conomise de l\u2019argent en d\u00e9gustant, la plupart du temps devant mon \u00e9cran d\u2019ordinateur (comme tous mes coll\u00e8gues, soupir), de d\u00e9licieux d\u00e9jeuners faits maison par mes soins. Ensuite je m\u2019accorde un plaisir quotidien : je prends une pause air frais \/coup de t\u00e9l\u00e9phone \u00e0 mon Am\u00e9ricain et je vais d\u00e9penser 2.50 dollars (seulement, 1.70 euros !!!) au Starbucks local o\u00f9 je commande un immuable \u00ab tall non-fat misto<\/a> \u00bb. J\u2019ai pris cette habitude parce que je sais que l\u2019on pr\u00e9pare ma boisson \u00e0 l\u2019identique tous les jours. En cons\u00e9quence, je n’ai jamais de mauvaises surprises, and I get a bang for my buck ! Ma commande est immanquablement \u00e0 mon go\u00fbt : 33 cl de r\u00e9confort caf\u00e9in\u00e9, avec du lait \u00e9cr\u00e9m\u00e9 donc, et bien chaud (je sais que je ne peux y tremper mes l\u00e8vres que 5-10 minutes apr\u00e8s commande). Je ne prends pas de risques avec mon caf\u00e9 parce que ce n\u2019est pas qu\u2019un caf\u00e9, justement ! C\u2019est le boost in-dis-pen-sable de mon d\u00e9but d\u2019apr\u00e8s-midi, et la bouillote qui va r\u00e9chauffer mon corps grelottant \u00e0 cause de l\u2019open-space<\/i> climatis\u00e9 \u00e0 la limite de la torture (selon mon humble opinion). La semaine au bureau, j\u2019ai besoin de structure, de rep\u00e8res, alors je biberonne mon misto<\/i> <\/span><\/span>pendant une petite heure, <\/span><\/span>telle une enfant rassur\u00e9e. B\u00e9ate. D\u2019ailleurs ce n\u2019est sans doute pas un hasard si le logo<\/a> de Starbucks, avant d\u2019\u00eatre r\u00e9actualis\u00e9\/censur\u00e9, \u00e9tait une sir\u00e8ne aux seins nus\u2026 il y a une c\u00f4t\u00e9 allaitement r\u00e9gressif que les Am\u00e9ricains ont adopt\u00e9 en masse avec leur caf\u00e9! La semaine, mon rituel ne passe pas inaper\u00e7u, quand je croise un de mes coll\u00e8gues dans les couloirs, il s\u2019exclame syst\u00e9matiquement \u00ab Ah coffee time ! \u00bb, et commente parfois sur ma ponctualit\u00e9, \u00ab You\u2019re kind of late today \u00bb. Car c\u2019est ainsi, \u00e9t\u00e9 comme hiver, vers 14-15h, les baristas de Starbucks m\u2019accueillent comme une veille copine (et j\u2019en ai vu du turnover parmi le staff !) Les anciens pr\u00e9parent automatiquement ma commande d\u00e8s qu\u2019ils me voient traverser la rue d\u2019en face, et les nouveaux prennent vite le pli ! (J\u2019exag\u00e8re \u00e0 peine : lorsqu’une fois je suis rest\u00e9e au t\u00e9l\u00e9phone et ai disparu de leur champ de vision, ils ont jet\u00e9 mon misto<\/i> avant de se rendre compte de leur erreur lorsque j\u2019ai franchi la porte d\u2019entr\u00e9e du Starbucks pour de bon!) Je dois presque les mettre au courant si je pars en vacances en France, je ne voudrais pas qu\u2019ils s\u2019inqui\u00e8tent ! Et by the way<\/i>, \u00e0 Paris aussi<\/a> je consomme chez Starbucks.<\/span><\/span><\/div>\n

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C\u2019est un comportement d\u2019addict me direz-<\/span><\/span>vous<\/span><\/span>. Oui et non, car une fois la semaine au bureau termin\u00e9e, je prends Starbucks en grippe et je n\u2019y mettrais jamais au grand jamais les pieds ! En effet, le weekend sert \u00e0 se d\u00e9connecter de la routine m\u00e9tro-boulot-dodo, \u00e0 prendre du temps pour soi (un concept que les Am\u00e9ricains ont du mal \u00e0 int\u00e9grer parfois !). Pour moi cela signifie souvent explorer des recoins de New York que je connais moins bien, ou justement arpenter mes quartiers favoris. Le weekend mon emploi du temps n\u2019est jamais r\u00e9gl\u00e9 comme du papier \u00e0 musique\u2026 je prends mon caf\u00e9 o\u00f9 et quand \u00e7a me chante ! J\u2019exp\u00e9rimente avec plaisir, quitte \u00e0 \u00eatre d\u00e9\u00e7ue. Mes caf\u00e9s du weekend ne sont pas toujours aussi “parfaits” que mon tall non-fat misto<\/i> quotidien, mais ils sont toujours surprenants : Caf\u00e9 glac\u00e9 ! Caf\u00e9 aromatis\u00e9 ! Caf\u00e9 au lait bio ! Mocha ! S\u00e9lection commerce \u00e9quitable ! Prix extravagant ! <\/span><\/span><\/div>\n

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En fait, j\u2019adore aller chez Starbucks la semaine et je d\u00e9teste y aller le weekend pour les m\u00eames raisons qui font que l\u2019enseigne verte divise les esprits. D\u2019un c\u00f4t\u00e9, Starbucks se veut un lieu accueillant, familier, avec un d\u00e9cor cosy qui rappelle un petit caf\u00e9 de quartier, et un staff qui se souvient de votre boisson pr\u00e9f\u00e9r\u00e9e. De l\u2019autre c\u00f4t\u00e9, Starbucks reste une cha\u00eene qui peut s’assimiler facilement \u00e0 du fast-food : certaines branches offrent de vous servir votre caf\u00e9 en drive-in<\/i> et, en dehors des grandes villes am\u00e9ricaines (et europ\u00e9ennes), Starbucks se trouve essentiellement sur les parkings des mini outdoor-malls<\/i> de banlieue (pour vous donner une id\u00e9e, c\u2019est comme si vous alliez chez Starbucks entre une visite chez Darty et Buffalo Grill). <\/span><\/span><\/div>\n
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Le paradoxe peut s\u2019\u00e9noncer ainsi : Starbucks se vante d\u2019\u00eatre une cha\u00eene \u00e0 la fois omnipr\u00e9sente (\u00e0 New York vous ne risquez pas de marcher plus de 10 minutes sans en trouver un), et “de qualit\u00e9” (processus de s\u00e9lection du caf\u00e9 soi-disant artisanal, boisson customis\u00e9e selon vos moindres d\u00e9sirs, le client n\u2019est pas trait\u00e9 comme du b\u00e9tail\u2026 on vous demande m\u00eame votre petit nom !). Certains critiquent v\u00e9h\u00e9ment la cha\u00eene implant\u00e9e absolument partout aux US, mais ils sont aussi probablement les premiers \u00e0 se pr\u00e9cipiter chez Starbucks \u00e0 l\u2019\u00e9tranger, sinon impossible de trouver des lattes \u00e0 leur go\u00fbt ! La “comme \u00e0 la maison” touch<\/i> reste un atout majeur pour la cha\u00eene. Combien de clients utilisent Starbucks comme une extension de leur salon, de leur nursery, ou de leur bureau ? On y vient pour se sentir entour\u00e9, pour se laisser bercer par la musique pointue mais n\u00e9anmoins grand public, pour lire le New York Times<\/i> \u00e0 disposition, pour prendre le go\u00fbter des enfants sans complexes, ou, comme mon Am\u00e9ricain, pour y travailler sur son ordinateur portable. Voil\u00e0 aussi pourquoi Starbucks aura toujours une place \u00e0 part \u00e0 mes yeux… c\u2019est l\u00e0 que nous nous sommes rencontr\u00e9s !<\/span><\/span><\/div>\n

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D\u2019autres bons souvenirs :<\/span><\/span><\/div>\n

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-Une de mes premi\u00e8res commandes dans un Starbucks de Seattle \u00e0 l\u2019\u00e2ge de 16 ans : une boisson caf\u00e9-chocolat glac\u00e9e (je ne me rappelle plus exactement de quoi il s\u2019agissait). A l\u2019\u00e9poque j\u2019\u00e9tais capable de partir passer un \u00e9t\u00e9 toute seule comme une grande aux \u00c9tats-Unis, mais je ne buvais pas encore de caf\u00e9 pur !<\/span><\/span><\/div>\n

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-A Paris, avec mes amies anglophones et anglophiles\u2026 Le premier Starbucks s\u2019appr\u00eate \u00e0 ouvrir en France et, ne voulant surtout pas rater l\u2019\u00e9v\u00e8nement, nous nous dirigeons gaiement \u00e0 l\u2019adresse indiqu\u00e9e sur internet, vers Op\u00e9ra. Tout ce que nous d\u00e9couvrons sur les lieux ce sont les bureaux de la compagnie… encore un peu de patience les filles !<\/span><\/span><\/div>\n

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-Avec mon Am\u00e9ricaine \u00e0 Paris, lors de nos retrouvailles chez elle au milieu du Colorado. On fait une pause chez Starbucks et c\u2019est comme si on \u00e9tait de nouveau dans le 6e<\/sup> arrondissement !<\/span><\/span><\/div>\n

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-Au Starbucks ouvert 24h sur 24h en p\u00e9riode de r\u00e9visions (!) sur le campus de l\u2019universit\u00e9 am\u00e9ricaine o\u00f9 je passe mon ann\u00e9e \u00e0 l\u2019\u00e9tranger. Avant que nous soyons engouffr\u00e9es dans le rush du premier semestre, Alex me prend en photo avec une tasse de leur collection \u00e0 la main (je collectionnais leurs mugs jusqu’\u00e0 ce que mes d\u00e9m\u00e9nagements r\u00e9p\u00e9t\u00e9s me forcent \u00e0 les laisser chez mes parents).<\/span><\/span><\/div>\n

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-A Seattle, lors des premi\u00e8res vacances de No\u00ebl que je passe loin de la France. Ma “famille” am\u00e9ricaine m\u2019accueille compl\u00e8tement lessiv\u00e9e apr\u00e8s une p\u00e9riode brutale d\u2019examens et de papers<\/i> \u00e0 rendre sans faute. Un latte r\u00e9chauffant \u00e0 la main, je suis assise \u00e0 l\u2019arri\u00e8re de leur voiture g\u00e9ante, nous sommes en route vers la maison des grands-parents sous la neige. Le holiday spirit<\/i> m\u2019envahit\u2026 d\u2019un coup !<\/span><\/span><\/div>\n

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-A Paris, avec toutes celles avec qui j\u2019y ai d\u00e9pens\u00e9 de nombreux tickets restaurant, et pass\u00e9 de longues heures \u00e0 parler de tout et de rien\u2026 Elles se reconnaitront : )<\/span><\/span><\/div>\n

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-A Paris, avant d\u2019aller en cours, je me sens particuli\u00e8rement cool avec mon caf\u00e9 Starbucks \u00e0 emporter \u00e0 la main, mais n\u2019ose pas l\u2019amener dans la petite salle de classe !<\/span><\/span><\/div>\n

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-A Lyon, une de mes villes d\u2019adoption qui a enfin ouvert un Starbucks !<\/span><\/span><\/div>\n

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– A New York avec mon Am\u00e9ricain, le plus souvent possible. Parfois je fais exception et vais chez Starbucks m\u00eame si c\u2019est le weekend. Pour lui faire plaisir.<\/span><\/span><\/div>\n
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R\u00e9trospective “Starbucks and me”:<\/span><\/span><\/span><\/span><\/span><\/span> <\/em><\/b><\/div>\n
In Good Company<\/em> (Paul Weitz, <\/span>2004)<\/div>\n
<\/span><\/span>Waitress<\/em> (Adrienne Shelly, <\/span>2007<\/span>) <\/em><\/div>\n
Milk<\/em> (Gus Van Sant, <\/span>2008) <\/div>\n

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\nvia
\nMarion en V.O<\/a>
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