\u00e0 Paris aussi<\/a> je consomme chez Starbucks.<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
C\u2019est un comportement d\u2019addict me direz-<\/span><\/span>vous<\/span><\/span>. Oui et non, car une fois la semaine au bureau termin\u00e9e, je prends Starbucks en grippe et je n\u2019y mettrais jamais au grand jamais les pieds ! En effet, le weekend sert \u00e0 se d\u00e9connecter de la routine m\u00e9tro-boulot-dodo, \u00e0 prendre du temps pour soi (un concept que les Am\u00e9ricains ont du mal \u00e0 int\u00e9grer parfois !). Pour moi cela signifie souvent explorer des recoins de New York que je connais moins bien, ou justement arpenter mes quartiers favoris. Le weekend mon emploi du temps n\u2019est jamais r\u00e9gl\u00e9 comme du papier \u00e0 musique\u2026 je prends mon caf\u00e9 o\u00f9 et quand \u00e7a me chante ! J\u2019exp\u00e9rimente avec plaisir, quitte \u00e0 \u00eatre d\u00e9\u00e7ue. Mes caf\u00e9s du weekend ne sont pas toujours aussi “parfaits” que mon tall non-fat misto<\/i> quotidien, mais ils sont toujours surprenants : Caf\u00e9 glac\u00e9 ! Caf\u00e9 aromatis\u00e9 ! Caf\u00e9 au lait bio ! Mocha ! S\u00e9lection commerce \u00e9quitable ! Prix extravagant ! <\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
En fait, j\u2019adore aller chez Starbucks la semaine et je d\u00e9teste y aller le weekend pour les m\u00eames raisons qui font que l\u2019enseigne verte divise les esprits. D\u2019un c\u00f4t\u00e9, Starbucks se veut un lieu accueillant, familier, avec un d\u00e9cor cosy qui rappelle un petit caf\u00e9 de quartier, et un staff qui se souvient de votre boisson pr\u00e9f\u00e9r\u00e9e. De l\u2019autre c\u00f4t\u00e9, Starbucks reste une cha\u00eene qui peut s’assimiler facilement \u00e0 du fast-food : certaines branches offrent de vous servir votre caf\u00e9 en drive-in<\/i> et, en dehors des grandes villes am\u00e9ricaines (et europ\u00e9ennes), Starbucks se trouve essentiellement sur les parkings des mini outdoor-malls<\/i> de banlieue (pour vous donner une id\u00e9e, c\u2019est comme si vous alliez chez Starbucks entre une visite chez Darty et Buffalo Grill). <\/span><\/span><\/div>\n<\/div>\n
Le paradoxe peut s\u2019\u00e9noncer ainsi : Starbucks se vante d\u2019\u00eatre une cha\u00eene \u00e0 la fois omnipr\u00e9sente (\u00e0 New York vous ne risquez pas de marcher plus de 10 minutes sans en trouver un), et “de qualit\u00e9” (processus de s\u00e9lection du caf\u00e9 soi-disant artisanal, boisson customis\u00e9e selon vos moindres d\u00e9sirs, le client n\u2019est pas trait\u00e9 comme du b\u00e9tail\u2026 on vous demande m\u00eame votre petit nom !). Certains critiquent v\u00e9h\u00e9ment la cha\u00eene implant\u00e9e absolument partout aux US, mais ils sont aussi probablement les premiers \u00e0 se pr\u00e9cipiter chez Starbucks \u00e0 l\u2019\u00e9tranger, sinon impossible de trouver des lattes \u00e0 leur go\u00fbt ! La “comme \u00e0 la maison” touch<\/i> reste un atout majeur pour la cha\u00eene. Combien de clients utilisent Starbucks comme une extension de leur salon, de leur nursery, ou de leur bureau ? On y vient pour se sentir entour\u00e9, pour se laisser bercer par la musique pointue mais n\u00e9anmoins grand public, pour lire le New York Times<\/i> \u00e0 disposition, pour prendre le go\u00fbter des enfants sans complexes, ou, comme mon Am\u00e9ricain, pour y travailler sur son ordinateur portable. Voil\u00e0 aussi pourquoi Starbucks aura toujours une place \u00e0 part \u00e0 mes yeux… c\u2019est l\u00e0 que nous nous sommes rencontr\u00e9s !<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
D\u2019autres bons souvenirs :<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
-Une de mes premi\u00e8res commandes dans un Starbucks de Seattle \u00e0 l\u2019\u00e2ge de 16 ans : une boisson caf\u00e9-chocolat glac\u00e9e (je ne me rappelle plus exactement de quoi il s\u2019agissait). A l\u2019\u00e9poque j\u2019\u00e9tais capable de partir passer un \u00e9t\u00e9 toute seule comme une grande aux \u00c9tats-Unis, mais je ne buvais pas encore de caf\u00e9 pur !<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
-A Paris, avec mes amies anglophones et anglophiles\u2026 Le premier Starbucks s\u2019appr\u00eate \u00e0 ouvrir en France et, ne voulant surtout pas rater l\u2019\u00e9v\u00e8nement, nous nous dirigeons gaiement \u00e0 l\u2019adresse indiqu\u00e9e sur internet, vers Op\u00e9ra. Tout ce que nous d\u00e9couvrons sur les lieux ce sont les bureaux de la compagnie… encore un peu de patience les filles !<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
-Avec mon Am\u00e9ricaine \u00e0 Paris, lors de nos retrouvailles chez elle au milieu du Colorado. On fait une pause chez Starbucks et c\u2019est comme si on \u00e9tait de nouveau dans le 6e<\/sup> arrondissement !<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
-Au Starbucks ouvert 24h sur 24h en p\u00e9riode de r\u00e9visions (!) sur le campus de l\u2019universit\u00e9 am\u00e9ricaine o\u00f9 je passe mon ann\u00e9e \u00e0 l\u2019\u00e9tranger. Avant que nous soyons engouffr\u00e9es dans le rush du premier semestre, Alex me prend en photo avec une tasse de leur collection \u00e0 la main (je collectionnais leurs mugs jusqu’\u00e0 ce que mes d\u00e9m\u00e9nagements r\u00e9p\u00e9t\u00e9s me forcent \u00e0 les laisser chez mes parents).<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
-A Seattle, lors des premi\u00e8res vacances de No\u00ebl que je passe loin de la France. Ma “famille” am\u00e9ricaine m\u2019accueille compl\u00e8tement lessiv\u00e9e apr\u00e8s une p\u00e9riode brutale d\u2019examens et de papers<\/i> \u00e0 rendre sans faute. Un latte r\u00e9chauffant \u00e0 la main, je suis assise \u00e0 l\u2019arri\u00e8re de leur voiture g\u00e9ante, nous sommes en route vers la maison des grands-parents sous la neige. Le holiday spirit<\/i> m\u2019envahit\u2026 d\u2019un coup !<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
-A Paris, avec toutes celles avec qui j\u2019y ai d\u00e9pens\u00e9 de nombreux tickets restaurant, et pass\u00e9 de longues heures \u00e0 parler de tout et de rien\u2026 Elles se reconnaitront : )<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
-A Paris, avant d\u2019aller en cours, je me sens particuli\u00e8rement cool avec mon caf\u00e9 Starbucks \u00e0 emporter \u00e0 la main, mais n\u2019ose pas l\u2019amener dans la petite salle de classe !<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
-A Lyon, une de mes villes d\u2019adoption qui a enfin ouvert un Starbucks !<\/span><\/span><\/div>\n <\/span><\/span><\/p>\n<\/div>\n
– A New York avec mon Am\u00e9ricain, le plus souvent possible. Parfois je fais exception et vais chez Starbucks m\u00eame si c\u2019est le weekend. Pour lui faire plaisir.<\/span><\/span><\/div>\n<\/div>\n
R\u00e9trospective “Starbucks and me”:<\/span><\/span><\/span><\/span><\/span><\/span> <\/em><\/b><\/div>\nIn Good Company<\/em> (Paul Weitz, <\/span>2004)<\/div>\n<\/span><\/span>Waitress<\/em> (Adrienne Shelly, <\/span>2007<\/span>) <\/em><\/div>\nMilk<\/em> (Gus Van Sant, <\/span>2008) <\/div>\n<\/em><\/span><\/span><\/span>
\nvia
\nMarion en V.O<\/a>
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