Notice: Constant automattic\jetpack\extensions\social_previews\FEATURE_NAME already defined in /home4/lolocohe/public_html/nyfrenchgeek/wp-content/plugins/jetpack/extensions/blocks/social-previews/social-previews.php on line 14
{"id":7480,"date":"2014-06-07T13:39:01","date_gmt":"2014-06-07T17:39:01","guid":{"rendered":"http:\/\/www.nyfrenchgeek.com\/2014\/06\/lets-fall-for-the-fall\/"},"modified":"2014-06-07T13:39:02","modified_gmt":"2014-06-07T17:39:02","slug":"lets-fall-for-the-fall","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/www.nyfrenchgeek.com\/2014\/06\/lets-fall-for-the-fall\/","title":{"rendered":"Let\u2019s fall for the Fall"},"content":{"rendered":"
<\/a><\/div>\n
Chers tous,<\/span><\/div>\n
<\/div>\n
Autant la r\u00e9gularit\u00e9 avec laquelle les articles sont post\u00e9s sur ce blog a quelque peu laiss\u00e9 \u00e0 d\u00e9sirer ces derniers temps, autant le cycle des saisons \u00e0 New York est 100% fiable. Et apr\u00e8s l\u2019\u00e9t\u00e9 vient toujours l\u2019automne, aussi s\u00fbrement que le pumpkin spice latte<\/i> d\u00e9barque chez Starbucks et que les WASP du Upper East Side bannissent le blanc de leur garde-robe (parce qu\u2019au cas o\u00f9 vous n\u2019\u00e9tiez pas au courant, \u00e7a ne se fait pas de porter la couleur virginale pass\u00e9e la date fatidique du Labor Day, d\u00e9but Septembre !) Entre parenth\u00e8ses : C\u2019est une r\u00e8gle que je ne suis certainement pas, mais qui a quand m\u00eame du bon sens quand y songe. Porter du blanc des pieds \u00e0 la t\u00eate en plein blizzard doit \u00eatre aussi distingu\u00e9 que mon chien Snoopy d\u00e9couvrant la neige pour la premi\u00e8re fois de sa vie\u2026 le contraste pelage jauni sur blanc immacul\u00e9 n\u2019\u00e9tant pas du meilleur go\u00fbt !<\/span><\/div>\n

<\/span><\/div>\n
Et l\u2019automne (“Fall” en VO) est une saison que les New Yorkais, moi y compris, appr\u00e9cient tout particuli\u00e8rement\u2026<\/span><\/span><\/div>\n

<\/span><\/div>\n
– Mais attention, comme dirait ma meilleure amie New Yorkaise, l\u2019automne est une saison-tra\u00eetre, le calme avant la temp\u00eate\u2026 de neige, donc. Il faut \u00eatre bien pr\u00e9par\u00e9(e) m\u00e9t\u00e9orologiquement. Depuis que je vis sur la c\u00f4te Est des \u00c9tats-Unis, je n\u2019ai jamais r\u00e9ellement investi dans un vrai manteau d\u2019hiver. Certes, j\u2019ai toujours \u00e9t\u00e9 plus chic que les Canadiens (?) de passage par chez nous qui arborent des doudounes extra matelass\u00e9es et extra longues (il n\u2019y a que le bonnet, les gants et les moonboots qui d\u00e9passent), mais je reste une frileuse pathologique. C\u2019est la raison pour laquelle cette ann\u00e9e je me suis lanc\u00e9e \u00e0 la recherche d\u2019un interm\u00e9diaire correct entre la cape \u00e9l\u00e9gante qui laisse s\u2019engouffrer l\u2019air glacial comme dans les voiles d\u2019un bateau et le sac de couchage sur p\u00e2tes. Apr\u00e8s une visite infructueuse aux magasins de d\u00e9stockage de Woodbury Common dans le New Jersey et un passage au peigne fin des rayons de l\u2019\u00e9tage du grand magasin Macy\u2019s enti\u00e8rement consacr\u00e9 aux manteaux, sans succ\u00e8s, all\u00e9luia ! j\u2019ai trouv\u00e9 mon bonheur chez Urban Outfitters. Je suis d\u00e9sormais l\u2019heureuse propri\u00e9taire d\u2019un manteau raisonnablement fashion, con\u00e7u pour prot\u00e9ger du froid efficacement, et qui rentrait dans mon budget. Alors rira bien qui rira le dernier\u2026 quand la premi\u00e8re temp\u00eate de neige de l\u2019ann\u00e9e s\u2019est abattue sur nous, le weekend d\u2019Halloween (!!!), j\u2019\u00e9tais bien couverte et pouvais m\u00eame pr\u00e9tendre \u00eatre d\u00e9guis\u00e9e en petit chaperon rouge. Ma colocataire californienne au sang chaud, quant-<\/span><\/span>\u00e0<\/span><\/span>-elle, se baladait en costume de pin-up version ann\u00e9es 1990 : elle incarnait le personnage de Kelly<\/a> dans la s\u00e9rie TV Sauv\u00e9s par le gong<\/i> ! Je d\u00e9teste cet exhibitionnisme trash que les Am\u00e9ricaines majeures et vaccin\u00e9es ont mis \u00e0 l\u2019honneur pour Halloween, alors qu\u2019il s\u2019agit d\u2019une f\u00eate principalement destin\u00e9e aux enfants ! Heureusement pour elle, ma coloc en question a les cheveux tr\u00e8s longs, car il n\u2019y avait \u00e0 peu pr\u00e8s que \u00e7a qui pouvait la prot\u00e9ger contre la neige !<\/span><\/span><\/div>\n

<\/span><\/div>\n
– Un autre moyen de combattre les premiers frimas de saison est de s\u2019inspirer de la liste<\/a> que le magazine Time Out New York<\/i> publie tous les ans \u00e0 la m\u00eame \u00e9poque : les meilleurs endroits pour boire un verre ou manger au coin d\u2019un authentique feu de bois ! Un luxe dans un pays <\/span><\/span>o\u00f9<\/span> les chemin\u00e9es \u00e0 flammes <\/span><\/span>\u00e0<\/span><\/span> gaz (compl\u00e8tement aseptis\u00e9es, avec fausses b\u00fbches, sans fum\u00e9e, ni odeur) font fureur dans les maisons de banlieue. <\/span><\/span><\/div>\n

<\/span><\/div>\n
– L\u2019automne new yorkais est \u00e9galement marqu\u00e9 par un ph\u00e9nom\u00e8ne qui prend parfois des proportions ridicules : la “pumpkin mania”. Dame citrouille fait son apparition d\u00e9but Octobre sur les marches des brownstones de Manhattan et de Brooklyn. Or ici il est plus probable d\u2019avoir acc\u00e8s \u00e0 un rooftop qu\u2019\u00e0 un jardin, ce qui n\u2019est pas tr\u00e8s propice \u00e0 l\u2019\u00e9levage des cucurbitac\u00e9es, d\u2019o\u00f9 l\u2019invention g\u00e9niale des pumpkin patches<\/i>, en gros des champs de citrouilles ouverts au public en automne par les fermiers du coin, qui se font ainsi des rentr\u00e9es d\u2019argent suppl\u00e9mentaires. Les citrouilles sont ensuite \u00e9ventr\u00e9es, d\u00e9figur\u00e9es et illumin\u00e9es afin de devenir des Jack-o’-lanterns juste \u00e0 temps pour Halloween. Ce qui est un peu navrant c\u2019est que certains New Yorkais ne font pas la connexion entre la chaire de la citrouille r\u00e9colt\u00e9e, pourtant si facile \u00e0 cuisiner, et la citrouille en bo\u00eete. (Je soup\u00e7onne m\u00eame certains d\u2019\u00eatre convaincus que la citrouille est naturellement parfum\u00e9e <\/span><\/span>\u00e0<\/span><\/span> la cannelle, clous de girofle, noix de muscade, gingembre etc.) Ce qui rend l\u2019effet d\u2019annonce de mon supermarch\u00e9 pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 aberrant: ainsi, on y vend de la pur\u00e9e de citrouille bio en conserve<\/i> en \u00e9dition limit\u00e9e pendant trois mois de l\u2019ann\u00e9e, comme s\u2019il y avait une saison pour des produits qui ne se p\u00e9rimeront pourtant pas avant au mois 2013 ! Arriv\u00e9 d\u00e9but Novembre, la citrouille est devenue omnipr\u00e9sente et sous des formes parfois tr\u00e8s surprenantes : glace \u00e0 la citrouille, p\u00e2tes \u00e0 la citrouille, cheesecake \u00e0 la citrouille, soupe \u00e0 la citrouille, muffin \u00e0 la citrouille, bi\u00e8re \u00e0 la citrouille! Je crois que le pompon a \u00e9t\u00e9 quand ma coloc m\u2019a annonc\u00e9 qu\u2019elle revenait d\u2019un d\u00eener chez des amis sur le th\u00e8me de\u2026 la citrouille (vous aviez devin\u00e9 !), et que sa contribution avait \u00e9t\u00e9 une pr\u00e9paration de “pumpkin hummus”. Du coup, m\u00eame pour moi qui suis fan\u2026 pas s\u00fbr que je sois d\u2019humeur \u00e0 engloutir la traditionnelle pumpkin pie<\/i> <\/span><\/span>de Thanksgiving<\/span><\/span>, parce que d\u2019ici fin du mois de Novembre, on aura d\u00e9j\u00e0 fr\u00f4l\u00e9 l\u2019overdose !<\/span><\/span><\/div>\n

<\/span><\/div>\n
– D\u2019autres produits frais de saison font aussi leur apparition en automne, et quand les restaurants de New York se mettent \u00e0 la page, il faut sauter sur l\u2019occasion et commander le special<\/i> (“plat du jour” en VF). Ainsi j\u2019ai d\u00e9gust\u00e9 un excellent brunch chez le bien-nomm\u00e9 Good Restaurant<\/a> dans le West Village: une omelette aux champignons chanterelles, courge caram\u00e9lis\u00e9e, \u00e9clats de ch\u00e2taignes et brie. Et avant cela je m\u2019\u00e9tais ouvert l\u2019app\u00e9tit avec une tranche de cake \u00e0 la citrouille, what else ?<\/span><\/span><\/div>\n

<\/span><\/div>\n
– Une autre exclusivit\u00e9 gastronomique de la saison est la cranberry, une baie appel\u00e9e canneberge en France, et \u00e0 la saveur toute particuli\u00e8re (“tart” en Anglais). Un fruit g\u00e9nial quand il est bien cuisin\u00e9 mais qui malheureusement n\u2019est appr\u00e9ci\u00e9 ici que pour deux raisons principales : en gel\u00e9e rose fuchsia tremblotante pour accompagner l\u2019incontournable dinde r\u00f4tie de Thanksgiving (un oiseau assez fadasse il faut bien le dire), ou en g\u00e9lule pour pr\u00e9venir les infections urinaires ! Ceux qui me connaissent bien savent que j\u2019ai plusieurs obsessions fruiti\u00e8res: en juin la rhubarbe me picote, en juillet la cerise m\u2019\u00e9clate, en ao\u00fbt la figue me comble, en septembre la marionberry (omnipr\u00e9sentes lors de ma derni\u00e8re visite \u00e0 Seattle) me tutoie, et enfin en octobre la cranberry me d\u00e9toxifie. Ce qui est rare est cher : non seulement la cranberry fra\u00eeche n\u2019est disponible que quelques mois dans l\u2019ann\u00e9e, mais en plus elle ne pousse essentiellement que sur le continent Nord Am\u00e9ricain. Conclusion : chaque automne je fais des stocks et remplis mon cong\u00e9lateur de ces petits rubis qui se conservent tr\u00e8s bien ainsi ! <\/span><\/span><\/div>\n

<\/span><\/div>\n
– Sur ce, je vous dis \u00e0 tr\u00e8s vite sur ce blog\u2026 en attendant je vais aller me pr\u00e9parer une tisane candy cane<\/i>, car oui, moi qui suis un inconditionnelle du caf\u00e9 365 jours par an, je me mets aussi provisoirement \u00e0 “l\u2019eau chaude” chaque ann\u00e9e \u00e0 l\u2019automne !<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/b><\/p>\n

R\u00e9trospective “Let\u2019s fall for the Fall”:<\/span><\/span><\/b><\/p>\n

\n
\n
<\/span>A Clockwork Orange<\/i> (<\/span>Stanley Kubrick, 1971)<\/span> <\/div>\n
Halloween<\/i> (<\/span>John Carpenter, 1978)<\/span> <\/em><\/div>\n
Legends of the Fall<\/em> (Edward Zwick, 1994) <\/i><\/div>\n
October Sky<\/i> (<\/span>Joe Johnston, 1999)<\/span> <\/div>\n
Sweet November<\/em> (Pat O’Connor, 2001)
<\/a> <\/p>\n
\n
\n
<\/span>The Holiday<\/i> (<\/span>Nancy Meyers, 2006)<\/span><\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n

<\/h1>\n<\/div>\n<\/div>\n<\/div>\n

<\/h1>\n
\n
<\/div>\n<\/div>\n

<\/h1>\n

<\/span><\/span><\/div>\n

via
\nMarion en V.O<\/a>
\n