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{"id":7467,"date":"2014-06-05T23:48:39","date_gmt":"2014-06-06T03:48:39","guid":{"rendered":"http:\/\/www.nyfrenchgeek.com\/2014\/06\/la-bete-a-deux-tetes-2\/"},"modified":"2014-06-05T23:48:41","modified_gmt":"2014-06-06T03:48:41","slug":"la-bete-a-deux-tetes-2","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/www.nyfrenchgeek.com\/2014\/06\/la-bete-a-deux-tetes-2\/","title":{"rendered":"La b\u00eate \u00e0 deux t\u00eates"},"content":{"rendered":"
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Chers tous,<\/span><\/span><\/span> <\/span><\/div>\n
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Happy New Year! Preuve que je suis de plus en plus New Yorkaise, je constate que les r\u00e9solutions rab\u00e2ch\u00e9es ann\u00e9e apr\u00e8s ann\u00e9e par les magazines f\u00e9minins fran\u00e7ais s\u2019appliquent de moins en moins \u00e0 mon cas personnel :<\/span><\/span> <\/span><\/i><\/span><\/div>\n
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Arr\u00eater de fumer<\/span><\/i> : bah j\u2019ai jamais commenc\u00e9 !<\/span><\/span> <\/span><\/i><\/span><\/div>\n
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Se remettre au sport<\/span><\/i> : check, d\u2019ailleurs, pour paraphraser cette pub d’une cha\u00eene am\u00e9ricaine de salles de gym, \u00ab Not everybody gains <\/span>weight during the holidays (en r\u00e9f\u00e9rence aux repas copieux de Thanksgiving, No\u00ebl, Hanukkah etc)\u2026 only people who don\u2019t exercise do ! \u00bb, le mieux, c\u2019est donc de s\u2019y remettre d\u00e8s Juin de l\u2019ann\u00e9e pr\u00e9c\u00e9dente, comme \u00e7a on (et par “on” je veux dire “je”) sera d\u2019autant plus contente de passer le cap du nouvel an en maillot de bain ! : )<\/span><\/span> <\/span><\/i><\/span><\/div>\n
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Ne plus d\u00e9penser son 13e<\/sup> mois de salaire chez princesse Tam Tam<\/span><\/i> : l\u00e0 encore, \u00e7a ne me concerne absolument pas, vu que cette ann\u00e9e mes g\u00e9n\u00e9reux employeurs n\u2019ont r\u00e9mun\u00e9r\u00e9 leurs salari\u00e9s que 11 mois et demi. B#*(^@#!! (Excuse my French<\/i>, comme disent, bizarrement, les Am\u00e9ricains).<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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Dois-je en conclure que je me suis m\u00e9tamorphos\u00e9e en New Yorkaise typique ? Il est vrai que, d\u2019un cot\u00e9, je me reconnais plus qu\u2019un peu dans cette vid\u00e9o hilarante que je vous recommande au passage : Shit New Yorkers Say<\/a>. Mais, de l\u2019autre, je me revendique encore et toujours comme une franco-fran\u00e7aise francophone et francophile (tant qu\u2019on y est !). Le paradoxe est le suivant : avec la distance j\u2019appr\u00e9cie d\u2019autant plus certains aspects de mon pays natal que je vois d\u2019ici sous un jour nouveau, mais en profite d\u2019autant moins ! Voil\u00e0 pourquoi j\u2019en viens \u00e0 ma vraie bonne r\u00e9solution pour 2012 : accepter et vivre pleinement le fait que je suis bel et bien devenue, irr\u00e9versiblement, une b\u00eate \u00e0 deux t\u00eates (ceci est une m\u00e9taphore, of course<\/i>).<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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Let me explain. Je ne souffre pas de troubles de la personnalit\u00e9 multiple, comme dans la s\u00e9rie t\u00e9l\u00e9 United States of Tara<\/i>, je souffre de troubles de la culture multiple. Marion en VF \/ Marion en VO. Vous me suivez ? Ma vie de Fran\u00e7aise aux \u00c9tats-Unis ce n\u2019est ni celle d\u2019une touriste, d\u2019une passag\u00e8re clandestine, d\u2019une expatri\u00e9e, d\u2019une prisonni\u00e8re consentante du ghetto gaulois, d\u2019une d\u00e9pit\u00e9e de son pays d\u2019origine. Et si je devais rentrer en France demain pour de bon, je ne me sentirais sans doute pas compl\u00e8tement chez moi. C\u2019est grave docteur ? Peut-\u00eatre que je suis tomb\u00e9e dedans quand j\u2019\u00e9tais petite comme Ob\u00e9lix (r\u00e9f\u00e9rent fran\u00e7ais), but maybe I was born this way<\/i> (r\u00e9f\u00e9rent am\u00e9ricain). Je suis n\u00e9e avec la double nationalit\u00e9, et puis je m\u2019en suis ajout\u00e9e une autre, que j\u2019ai choisie inconsciemment, puis passionn\u00e9ment. \u00c7a doit \u00eatre comme pour les langues \u00e9trang\u00e8res, plus on en conna\u00eet, plus c\u2019est facile d\u2019en apprendre de nouvelles ! Reste que si mon diagnostique est exact, j\u2019ai d\u00fb choper le virus il y a bien longtemps :<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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Petite j\u2019ai \u00e9t\u00e9 berc\u00e9e aux comptines en Fran\u00e7ais de l\u2019Am\u00e9ricain Steve Waring<\/a> ; j\u2019\u00e9tais fan de Lucky Luke, sans doute le seul cowboy qui sache parler la langue de Moli\u00e8re (avec l\u2019accent belge, qui plus est) ; le plus beau jour de ma vie fut pendant longtemps mon s\u00e9jour \u00e0 Disneyland Paris (encore un oxymore) ; un des premiers films que je me rappelle avoir vu dans une salle de cin\u00e9ma est Honey, I Shrunk the Kids<\/i>, pardon, je devrais plut\u00f4t dire, Ch\u00e9rie, j\u2019ai r\u00e9tr\u00e9ci les gosses<\/i>, puisqu\u2019il \u00e9tait doubl\u00e9 en VF ; j\u2019ai eu une p\u00e9riode toasts au camembert pour le petit d\u00e9jeuner, imm\u00e9diatement suivie par une p\u00e9riode \u0153ufs au bacon ; le livre pr\u00e9f\u00e9r\u00e9 de mes ann\u00e9es de Primaire \u00e9tait Les Quatre filles du Docteur March<\/i> (dont j\u2019ai lu la traduction plusieurs fois, mais jamais la version originale) ; mes chats ont eu des noms fran\u00e7ais et anglais, mais en ce qui concerne “Bernard”, “Bianca” et “Chaussette”, l\u2019inspiration hautement cin\u00e9phile est venue d\u2019outre-Atlantique (The Rescuers<\/a><\/i> et <\/span>Dances with Wolves<\/span><\/a><\/i>, respectivement).<\/span><\/span> <\/div>\n
<\/div>\n
Alors, oui, la mondialisation elle a bon dos, et c\u2019est vrai que mes parents, contrairement \u00e0 ceux de la famille “bobello” (nouveau terme que je viens d\u2019inventer, contraction de contraction de bobo+intello) chez qui je faisais du baby-sitting quand j\u2019\u00e9tais \u00e9tudiante, ne nous ont jamais priv\u00e9s mon fr\u00e8re et moi de regarder des films estampill\u00e9s Walt Disney. Mais je ne crois pas avoir absorb\u00e9 ces r\u00e9f\u00e9rences culturelles passivement. Apr\u00e8s tout, dans les ann\u00e9es 1990, j\u2019ai aussi aval\u00e9 ma dose de mangas du club Doroth\u00e9e, et j\u2019\u00e9coutais Daniel Balavoine en boucle, cela ne m\u2019a pourtant pas d\u00e9tourn\u00e9e de ma trajectoire am\u00e9ricaine. Quand j\u2019ai eu l\u2019\u00e2ge de les lire, personne ne m\u2019a forc\u00e9e \u00e0 d\u00e9busquer les romans d\u2019Hubert Selby, Jr. \u00e0 la biblioth\u00e8que municipale de ma ville. Avant m\u00eame d\u2019avoir jamais mis les pieds sur la C\u00f4te Est des \u00c9tats-Unis, j\u2019\u00e9tais d\u00e9j\u00e0 une New Yorkaise en germe !<\/span><\/span> <\/div>\n
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Aujourd\u2019hui presque quatre ans sont pass\u00e9s depuis que je suis install\u00e9e ici. Contrairement \u00e0 mon tout premier voyage aux \u00c9tats-Unis qui avait \u00e9t\u00e9 un coup de foudre<\/i>, mon int\u00e9gration \u00e0 la vie new yorkaise a \u00e9t\u00e9 marqu\u00e9e par quelques petits coups durs<\/i>. Selon moi, on ne peut pas appr\u00e9cier cette ville pour ce qu\u2019elle est sans \u00eatre capable de passer de l\u2019adoration h\u00e9b\u00e9t\u00e9e, \u00e0 l\u2019adoration fond\u00e9e, sans oublier de cocher la case reality-check<\/i>. Ce n\u2019est qu\u2019\u00e0 ce prix l\u00e0 que l\u2019on a le privil\u00e8ge de dire \u00ab I am New Yorker \u00bb. D\u2019ailleurs, ce n\u2019est pas un hasard si l\u2019une des plus grandes fiert\u00e9s des habitants de la Grosse Pomme c\u2019est qu\u2019ils sont connus pour \u00eatre resilient<\/a><\/i>. Alors malgr\u00e9 le rythme effr\u00e9n\u00e9 de la vie locale, je prends le temps (en g\u00e9n\u00e9ral quand je suis au feu rouge et que j\u2019attends mon tour pour traverser\u2026 jaywalking<\/a><\/i>, me ? never !) pour appr\u00e9cier comme au premier jour le fait que: New York, I live in New York !<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/i><\/div>\n
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Vous l\u2019aurez compris, je suis une b\u00eate \u00e0 deux t\u00eates : cela m\u2019enrichit tout en me compliquant parfois un peu la vie. Ainsi, de la m\u00eame fa\u00e7on que j\u2019ai du mal \u00e0 passer dans un seul souffle de l\u2019Anglais au Fran\u00e7ais \u00e0 l\u2019oral (parce que, c\u2019est bien connu, la bouche, la gorge, la langue, et je ne sais quoi encore, ne sont pas positionn\u00e9s et mobilis\u00e9s identiquement si l\u2019on communique dans l\u2019une ou l\u2019autre des langues), et bien avec mes deux t\u00eates, mes deux cultures, mes deux sch\u00e9mas de pens\u00e9e, je suis la reine des contradictions. Voici quelques sympt\u00f4mes que j\u2019ai pu identifier :<\/span><\/span> <\/div>\n
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-Jamais au grand jamais je ne pourrais supprimer les “carbs” de mon r\u00e9gime alimentaire, par contre, d\u00e9sormais si je suis saisie d’une irr\u00e9sistible “envie de pain” (si si, vous savez de quoi je parle), I reach for a bagel. <\/div>\n
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-Il fut un temps o\u00f9 je ramenais syst\u00e9matiquement des \u00c9tats-Unis des oreos, du frosting et des refried beans en conserve (pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, un indice, ces deux aliments ne se trouvent pas du tout au m\u00eame rayon), de la farine de ma\u00efs<\/span> et du brownie mix. D\u00e9sormais je me laisse tenter ici par les meringues, palmiers, tartes aux framboises, boudoirs, sp\u00e9culoos\u2026 en gros tous les produits qui apparaissent sur les \u00e9talages de Trader Joe\u2019s, mon supermarch\u00e9 favori, aur\u00e9ol\u00e9s de la French touch<\/i>, et dont les \u00e9tiquettes sont rebaptis\u00e9es “Trader Jacques” !<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-A New York je cuisine moins souvent des pancakes que quand j\u2019\u00e9tais \u00e9tudiante en France, mais j\u2019ai appris \u00e0 faire la cr\u00e8me anglaise juste pour pouvoir retrouver le go\u00fbt d\u2019un dessert de mon enfance : le g\u00e2teau de semoule \u00e0 la vanille, et cr\u00e8me anglaise, donc.<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-Je n\u2019ai jamais \u00e9t\u00e9 aussi excit\u00e9e par une d\u00e9gustation de Galette des Rois qu\u2019en Janvier 2012 (ce qui est rare est cher).<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-Au restaurant je finis toujours mon assiette, m\u00eame si les portions sont parfois gargantuesques (ou, au pire, je demande un doggy bag<\/i>).<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-J\u2019utilise beaucoup trop mon temps de cerveau disponible pour r\u00e9fl\u00e9chir au prochain restaurant new yorkais \u00e0 la mode que je vais essayer en \u00e9vitant de devoir faire la queue des heures parce qu\u2019il vient d\u2019ouvrir et avant qu\u2019il ne ferme parce que le loyer est trop cher (M. Wells<\/a>, CQFD). Je n\u2019utilise pas moins de temps de cerveau disponible pour r\u00e9fl\u00e9chir \u00e0 ce que je vais me pr\u00e9parer moi-m\u00eame<\/i> \u00e0 manger ce soir (yes, from scratch !)<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-Je ferme toujours le robinet quand je me brosse les dents, bien que l\u2019eau soit gratuite \u00e0 New York (clairement, \u00e7a ne devrait pas \u00eatre une excuse pour tous les n\u00e9gligents).<\/span><\/span> <\/div>\n
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-J\u2019ai enfin pu voir et adorer (comme je m\u2019y attendais) La Guerre est d\u00e9clar\u00e9e<\/i>, qui vient de sortir dans un cin\u00e9ma de Greenwich Village, mais je n\u2019en reviens toujours pas du nombre de cigarettes que les personnages adultes principaux s\u2019enfilent dans ce film qui raconte, s\u2019il faut le rappeler, l\u2019histoire d\u2019un b\u00e9b\u00e9 qui a le cancer ! <\/span><\/span><\/p>\n

-Vous m\u2019entendrez souvent dire \u00ab Ah ces Am\u00e9ricaines ! \u00bb d\u2019un air entendu \u00e0 mes copines fran\u00e7aises d\u2019ici, or ma meilleure amie \u00e0 New York, une personne qui me conna\u00eet et qui me comprend comme si nos personnalit\u00e9s avaient \u00e9t\u00e9 form\u00e9es dans le m\u00eame moule \u00e0 cupcake, n\u2019est autre qu\u2019une native de la Grosse Pomme.<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/p>\n

-Je consid\u00e8re New York Magazine<\/i> comme l\u2019une des meilleures publications que j\u2019ai la chance de recevoir dans ma bo\u00eete aux lettres toutes les semaines, mais rien ne me fait plus plaisir que de pouvoir tenir, \u00e0 de trop rares occasions, le ELLE <\/i>fran\u00e7ais entre mes mains.<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n

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-J\u2019ai \u00e9t\u00e9 voir le Tintin<\/i> de Spielberg <\/span><\/span>en 3-D <\/span><\/span>le weekend de sa sortie.<\/span><\/span><\/span><\/span><\/div>\n
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-Je n\u2019ai aucune patience pour les touristes qui me barrent la route quand je suis press\u00e9e, qu\u2019ils soient fran\u00e7ais ou non.<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-A Paris j\u2019ai crois\u00e9 Johnny Depp et Vanessa Paradis, \u00e0 New York, Guillaume Canet et Marion Cotillard.<\/span><\/span> <\/div>\n
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-Je pr\u00e9f\u00e8re de loin le m\u00e9tro new yorkais au m\u00e9tro parisien (question d\u2019efficacit\u00e9 oblige), m\u00eame si je pr\u00e9f\u00e8re de loin admirer les affiches du Bon March\u00e9 plut\u00f4t que les rats zigzaguant entre les rails. <\/span><\/span><\/div>\n
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-J\u2019ai import\u00e9 des bottes Aigle<\/i> pour faire face aux temp\u00eates de neige new yorkaises, mais je n\u2019ai toujours pas trouv\u00e9 de solution pour \u00e9viter de ressembler \u00e0 une mamie frileuse au bureau en hiver comme en \u00e9t\u00e9<\/i>, <\/span><\/span>\u00e0<\/span> bas la clim\u2019 !<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-Tous les ans, j\u2019y crois : le temps va s\u2019arr\u00eater pour que l\u2019on puisse souffler un peu\u2026 h\u00e9las, rien n\u2019y fait, ici la semaine du 15 ao\u00fbt et la semaine de No\u00ebl sont aussi fr\u00e9n\u00e9tiques que les autres.<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-Tous les ans, j\u2019y crois : cette fois c\u2019est la bonne, je vais l\u2019avoir \u00e0 la loterie ma Green Card<\/i> !<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-Il m\u2019arrive parfois d\u2019avoir une envie violente et urgente de rentrer \u00e0 Paris ou chez mes parents au bord de la mer\u2026 mais pour des vacances uniquement.<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-En 2012, comme la grande majorit\u00e9 des citoyens fran\u00e7ais (y\u2019a int\u00e9r\u00eat), j\u2019irai voter pour les pr\u00e9sidentielles. Mais j\u2019irai voter sur Fifth Avenue.<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-En France, je ne manquais jamais de regarder les C\u00e9sars en direct, aux \u00c9tats-Unis, je ne manque jamais de regarder les Oscars en direct. Cette ann\u00e9e je risque de voir double : j\u2019ai nomm\u00e9 Jean Dujardin!<\/span><\/span><\/span><\/span><\/div>\n
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-Je n\u2019ai pas mon permis de conduire mais j\u2019ai une bonne connaissance du genre cin\u00e9matographique am\u00e9ricain du road trip depuis Five Easy Pieces<\/i> jusqu’\u00e0 Little Miss Sunshine<\/i><\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-Je ne saurais pas tricoter une \u00e9charpe comme ma copine am\u00e9ricaine D., par contre, comme toute Fran\u00e7aise qui se respecte, je sais porter un foulard.<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-Ma mission du weekend, sans cesse renouvel\u00e9e, est de d\u00e9couvrir les meilleurs nouveaux brunchs \u00e0 New York, but, hey, it\u2019s true, French Women Don\u2019t Get Fat<\/a><\/i> !<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-Je n\u2019ai pas souvenir d\u2019avoir jamais mang\u00e9 une p\u00e2tisserie Paris-Brest, m\u00eame si, God Knows<\/i>, j\u2019ai pris cette ligne de train des dizaines de fois ! Pourtant, je me laisserais bien tenter par celui de Dominique Ansel au beurre de cacahou\u00e8te<\/a> !<\/span><\/span> <\/div>\n
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– En France, je pr\u00e9f\u00e9rais \u00eatre en colocation que vivre seule. A New York, je pr\u00e9f\u00e8re vivre seule qu\u2019\u00eatre en colocation. Je suis en colocation \u00e0 New York car je pr\u00e9f\u00e8re \u00eatre en colocation \u00e0 New York que de ne pas vivre \u00e0 New York, vous me suivez toujours ?<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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-Je vais passer les trois prochaines ann\u00e9es de ma vie \u00e0 \u00e9tudier une forme bien pr\u00e9cise des \u00e9changes culturels entre la France et les \u00c9tats-Unis\u2026<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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\u2026 alors finalement, mes deux t\u00eates, elles pourront \u00eatre mises efficacement \u00e0 contribution !<\/span><\/span> <\/span><\/span><\/div>\n
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PS : J\u2019allais presque oublier\u2026 : -Je suis capable de dire spontan\u00e9ment \u00ab I love you \u00bb aux Am\u00e9ricains qui comptent le plus dans ma vie (enfin pas non plus \u00e0 tout bout de champ et \u00e0 chaque coup de fil pour terminer une conversation!), mais comme beaucoup de Fran\u00e7ais, j\u2019ai du mal \u00e0 dire \u00ab Je t\u2019aime \u00bb. Alors j\u2019en profite pour d\u00e9dicacer cet article \u00e0 mes parents.<\/span><\/span><\/div>\n
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R\u00e9trospective “La b\u00eate \u00e0 deux t\u00eates” :<\/span><\/span> <\/b><\/div>\n
Double Indemnity<\/i> (Billy Wilder, 1944)<\/div>\n
The Elephant Man<\/i><\/i> (<\/span><\/span>David Lynch, 1980)<\/div>\n
Head-On<\/i> (Fatih Akin, 2004)<\/div>\n

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via
\nMarion en V.O<\/a>
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