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{"id":3271,"date":"2013-03-05T17:27:29","date_gmt":"2013-03-05T22:27:29","guid":{"rendered":"http:\/\/www.nyfrenchgeek.com\/2013\/03\/just-sit-back-relax-and-enjoy-the-ride\/"},"modified":"2013-03-05T17:27:29","modified_gmt":"2013-03-05T22:27:29","slug":"just-sit-back-relax-and-enjoy-the-ride","status":"publish","type":"post","link":"http:\/\/www.nyfrenchgeek.com\/2013\/03\/just-sit-back-relax-and-enjoy-the-ride\/","title":{"rendered":"Just sit back, relax, and enjoy the ride"},"content":{"rendered":"

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 Chers tous,<\/span><\/span><\/span>

<\/span><\/span>“Pas de nouvelles, bonnes nouvelles”. C’est tr\u00e8s certainement ce que vous avez d\u00fb vous dire en constatant que je n’ai pas actualis\u00e9 ce blog depuis mon d\u00e9part des \u00c9tats-Unis. Moi-m\u00eame je suis assez fan de ce proverbe, surtout lorsqu’il s’agit de rassurer des amies qui attendent les r\u00e9sultats d’un examen, ou lorsque la semaine derni\u00e8re je n’ai pas re\u00e7u mon ELLE dans la bo\u00eete-aux-lettres. (Turns out<\/i>, je suis une innocente victime du mouvement de gr\u00e8ve des messageries de la presse,
welcome back to France<\/a>!). Mais vous me voyez venir, et ceci ne sera pas un article sur le mode, “Ah c\u2019\u00e9tait mieux l\u00e0-bas !” (je bassine d\u00e9j\u00e0 assez mes proches en commen\u00e7ant une phrase sur deux par “Oui, mais les New Yorkais, eux au moins…”), ceci sera un article pour d’abord vous dire merci. Vos compliments et encouragements ici<\/a>, et m\u00eame l\u00e0<\/a>, m’ont beaucoup touch\u00e9e et inspir\u00e9e. Je n’ai pas l’intention de continuer \u00e0 alimenter un blog sur la vie \u00e0 New York maintenant que je n’y habite plus\u2014c’est aussi simple que de ne plus sortir quotidiennement des dollars de son portefeuille, de ne pas marcher dans la neige d\u00e9pos\u00e9e sur Manhattan par Nemo, ou de ne pas regarder les Oscars entre amis en direct \u00e0 cause du d\u00e9calage horaire\u2014mais je ne l\u00e2che pas la plume (le clavier) et je vous tiendrai au courant…<\/span><\/span>

<\/span><\/span>Vous vous demandez sans doute comment je vis mon retour en France. Et bien, pour \u00eatre franche, je n’imaginais pas pouvoir \u00eatre concern\u00e9e par le “choc culturel invers\u00e9”. J’ai d\u00e9j\u00e0 v\u00e9cu plusieurs fois aux \u00c9tats-Unis, j’y revivrai peut-\u00eatre un jour, no big deal<\/i>. Comme je vous l’ai d\u00e9j\u00e0 dit, je suis une
b\u00eate \u00e0 deux t\u00eates<\/a>. Pourtant, comme par hasard, \u00e0 peine \u00e9tais-je descendue de l’avion que tout le monde ne semblait que parler des probl\u00e8mes de r\u00e9-acculturation (et ses variantes : la r\u00e9-int\u00e9gration sociale, la r\u00e9-insertion professionnelle, la r\u00e9-acclimation en r\u00e9gion temp\u00e9r\u00e9e oc\u00e9anique… le Fran\u00e7ais revenant de l\u2019\u00e9tranger souffre de nombreux maux). Moi je r\u00e9futais le terme d’impatri\u00e9<\/a> d\u00e9fini par un journaliste du Monde<\/i>, m\u00eame si je me retrouvais dans l’excellent article<\/a> de mon amie The Travelin’ Girl. Lorsque, dans mon entourage plus ou moins proche, on me demandait, “Alors pas trop d\u00e9sesp\u00e9r\u00e9e d\u2019\u00eatre rentr\u00e9e ?” (quelle question!), je r\u00e9pondais avec un sourire indulgent, “Non pas du tout !” Moi la maline, <\/span>je pensais pouvoir \u00e9chapper aux<\/span> effets ind\u00e9sirables li\u00e9s \u00e0 la fin de mon expatriation new yorkaise, comme j’avais cru pouvoir garder le contr\u00f4le lors de ma rupture avec mon ex-Am\u00e9ricain pr\u00e9f\u00e9r\u00e9<\/span>.<\/span><\/span>

<\/span><\/span>Ma premi\u00e8re strat\u00e9gie fut de g\u00e9rer de fa\u00e7on obsessive\u2013compulsive<\/i> mon d\u00e9part de New York. Cela m’a demand\u00e9 beaucoup de temps et d’efforts, but I would not have it any other way<\/i>. Je n’ai pas mono-maniaquement arpent\u00e9
The Grid<\/i><\/a>, m\u00eame s’il fut un temps o\u00f9, apr\u00e8s mon premier emm\u00e9nagement dans le East Village, je pensais que ce serait une bonne id\u00e9e, pour vraiment <\/i>d\u00e9couvrir le quartier, que de parcourir de fa\u00e7on syst\u00e9matique chaque rue entre 4th Avenue et Avenue A, et entre Houston Street et 14th Street, soit environ tr\u00e8s exactement 56 blocks. Yes, I know. Le jour m\u00eame de mon licenciement, compl\u00e8tement h\u00e9b\u00e9t\u00e9e mais fid\u00e8le \u00e0 moi-m\u00eame, j’ai fait une to do<\/i> liste \u00e0 deux entr\u00e9es (selon l’ordre de priorit\u00e9 et par sujets th\u00e9matiques). Yes, I know. Rien n’a \u00e9t\u00e9 n\u00e9glig\u00e9. J’ai \u00e9teint la lumi\u00e8re, j’ai d\u00e9branch\u00e9 le frigo, j’ai ferm\u00e9 la porte \u00e0 cl\u00e9, et j’ai v\u00e9rifi\u00e9 que j’avais bien ferm\u00e9 la porte \u00e0 cl\u00e9… de ma vie \u00e0 New York. <\/span><\/span>

<\/span><\/span>H\u00e9las, cette strat\u00e9gie n’est pas infaillible, et il faudra quand m\u00eame pr\u00e9ciser que, dans ces tous derniers moments avant de partir, ceux qui restent \u00e0 jamais grav\u00e9s dans votre m\u00e9moire, je n’en menais pas large. Pour vous resituer la sc\u00e8ne… Au premier plan, il y avait moi, frantic<\/i> et tremp\u00e9e de sueur apr\u00e8s avoir enfil\u00e9 tous les v\u00eatements qui n’avaient pas leur place dans l’une de mes quatre valises, apr\u00e8s avoir pass\u00e9 rapidement l’aspirateur dans ma chambre par politesse pour sa future occupante, et apr\u00e8s avoir t\u00e2ch\u00e9 de descendre toute seule 100kg (donc) de bagages sur le trottoir. En arri\u00e8re-plan on pouvait apercevoir mon colocataire, aussi akward<\/i> qu’\u00e0 son habitude, auquel j’ai dis au revoir non moins akward<\/i>ment. Et, d\u00e9boulant c\u00f4t\u00e9 jardin just in time<\/i>, ma new yorkaise pr\u00e9f\u00e9r\u00e9e, r\u00e9quisitionn\u00e9e pour me tenir compagnie dans une SuperShuttle o\u00f9, pendant tout le trajet jusqu\u2019\u00e0 l\u2019a\u00e9roport, nous nous sommes racont\u00e9 nos vies comme si nous \u00e9tions seules au monde (et si vous connaissez le principe de la SuperShuttle, la salle \u00e9tait comble !).  <\/span><\/span>

<\/span><\/span>Au final, j\u2019esp\u00e8re que les Am\u00e9ricains me laisseront revenir parce que je me suis comport\u00e9e comme une “d\u00e9port\u00e9e” mod\u00e8le. Je n’ai m\u00eame pas protest\u00e9 lorsque j’ai r\u00e9alis\u00e9 que j’allais voyager en “Economy Premium”, une upgrade<\/i> tr\u00e8s certainement due \u00e0 mes quatre valises pr\u00e9c\u00e9demment cit\u00e9es. J’ai d’abord eu un mouvement de panique en apercevant ce si\u00e8ge bien trop grand et confortable pour moi, convaincue de m\u2019\u00eatre tromp\u00e9e d’avion. Yes, I know. Une petite coupe de champagne a eu raison de mes appr\u00e9hensions. Il ne me restait alors qu’une derni\u00e8re chose \u00e0 faire avant d’arriver en France, “just sit back, relax, and enjoy the ride”.<\/span><\/span>

<\/span><\/span>Ma deuxi\u00e8me strat\u00e9gie fut de me shooter \u00e0 la compagnie de mes amis de New York. J\u2019esp\u00e9rais sans doute ainsi qu’ils me manqueraient moins maintenant qu’un oc\u00e9an nous s\u00e9pare. J\u2019esp\u00e9rais<\/i>. J’ai d’abord organis\u00e9 deux brunch chez moi, \u00e0 une semaine d’intervalle pour \u00eatre sure que tout le monde soit disponible \u00e0 l’une ou l\u2019autre des dates. Ainsi, j’ai enfin pu sortir toutes les nappes que ma m\u00e8re avait jug\u00e9 indispensable de m’envoyer au fil des ann\u00e9es ; j’ai pr\u00e9par\u00e9 du caf\u00e9 dans la French press<\/i> abandonn\u00e9e par ma colocataire pr\u00e9c\u00e9dente (French<\/i>, elle aussi) ; j’ai servi de la
brioche maison<\/a> pr\u00e9par\u00e9e pour le plaisir (et pour vider mes placards) ; je me suis assise parmi mes invit\u00e9s ; et je n’ai pas vu le temps passer. Deux fois ! <\/span><\/span>

<\/span><\/span>Les occasions de se voir avant mon d\u00e9part ont \u00e9t\u00e9 heureusement bien plus nombreuses que cela, et toutes inoubliables : apr\u00e8s-midi entre filles \u00e0 la Doughnut Plant de Chelsea ; birthday party dans le Meatpacking district ; soir\u00e9e pizza sur un rooftop de Midtown ; d\u00e9gustation des c\u00e9l\u00e8bres pork buns de Momofuku dans le East Village ; fundraiser pour Obama dans le West Village ; ballade en roller \u00e0 Prospect Park ; beer and sushi night avec vue sur la Hudson River ; soir\u00e9e au Brooklyn Bowl  sans mettre une seule quille \u00e0 terre ;
Ap\u00e9ro blog <\/a>dans le quartier de Bushwick ; French Geek<\/a> night chez Bubbles \u00e0 TriBeCa ; <\/i>cours de cuisine coach\u00e9 par un ami ; cours de body-pump coach\u00e9 par une amie ; soir\u00e9e Halloween sur le th\u00e8me “orange” \u00e0 Williamsburg avant<\/i> Sandy ; bar \u00e9clair\u00e9 aux chandelles dans la “dark zone” pendant<\/i> Sandy ; potluck dinner pr\u00e8s de Central Park pour d\u00e9briefer apr\u00e8s<\/i> Sandy (pour ceux qui ne lisent pas ce blog, Sandy<\/a> c’est une amie que j\u2019esp\u00e8re ne plus jamais revoir !) ; Thanksgiving avec ma famille am\u00e9ricaine… Il se reconna\u00eetront. Autant de moments exceptionnels et on-ne-peut-plus quotidiens de ma vie \u00e0 New York. Alors j’ai fait de mon mieux pour en profiter sans penser au lendemain, \u00e0 la YOLO comme disent les Parisiens (You Only Live Once). J’ai essay\u00e9 de ne pas d\u00e9compter les jours. J’ai oubli\u00e9 de prendre des photos. Je suis arriv\u00e9e en avance pour f\u00eater ma derni\u00e8re soir\u00e9e new yorkaise, paradoxalement encore plus heureuse que lors de ma premi\u00e8re soir\u00e9e dans la grosse pomme, presque 5 ans plus t\u00f4t. En 2008, il y avait moi, petite Fran\u00e7aise d\u00e9pos\u00e9e en taxi sur Carmine Street avec seulement deux valises (!), d\u00e9j\u00e0 \u00e9merveill\u00e9e par la ville, mais riche de beaucoup moins d’amis. I miss you guys.<\/span><\/span>

<\/span><\/span>Ma troisi\u00e8me strat\u00e9gie fut de faire des choix. Accepter le fait que, si \u00e0 Hollywood “you’re only worth your last movie”, \u00e0 New York, “you’re only worth your last meal”. C’est-\u00e0-dire qu’il est tout simplement impossible de conna\u00eetre la ville \u00e0 fond, autant pour les touristes que pour les locaux. Il y a un turn-over constant, et presque effrayant, de nouveaux restaurants \u00e0 tester, de nouvelles attractions \u00e0 d\u00e9couvrir, de nouveaux paysages urbains \u00e0 explorer. M\u00eame arm\u00e9s de votre bible
TONY<\/a>, de votre boussole iPhone, et guid\u00e9s par les ap\u00f4tres blogueurs (telle l\u2019enthousiasmante Jeanne<\/a>), vous n’atteindrez jamais le sacr\u00e9 Graal. Au mieux vous aurez r\u00e9ussi \u00e0 trouver une table libre dans ce restaurant devenu une scene<\/i><\/a> incontournable. Ainsi, le New Yorker est un \u00eatre un peu delusional<\/i>, port\u00e9 jour apr\u00e8s jour par une passion intacte \u00e0 relever ce d\u00e9fi infini et irr\u00e9alisable, celui de conqu\u00e9rir sa propre ville. Because, what else ? <\/span><\/span>

<\/span><\/span>Mon temps \u00e9tant devenu limit\u00e9, il a donc fallu faire des choix. Je n’ai pas, telle une candidate survolt\u00e9e de Fort Boyard, rempli de pi\u00e8ces d’or mon T-shirt, les mes poches de mon jean, ET ma culotte. Je n’ai pas essay\u00e9 de faire tenir New York dans ma valise, pardon, dans mes quatre valises. Cela ne m’a pas emp\u00each\u00e9e de prendre du temps pour arpenter la ville en long, en large, et en upsate<\/i>, (je vous recommande chaudement le mus\u00e9e de Beacon), le tout en bonne compagnie, (Cl\u00e9mentine, I’m looking at you). Mais avec un pincement au c\u0153ur car, avant m\u00eame de quitter la grosse pomme, je me savais d\u00e9j\u00e0 hors-comp\u00e9tition.  <\/span><\/span>

<\/span><\/span>Lors de ma derni\u00e8re journ\u00e9e compl\u00e8te avant de prendre l’avion, je me rappelle avoir simplement suivi mes envies, m\u00eame celles qui n\u2019\u00e9taient pas sur le menu, comme les pancakes lemon-ricotta-raspberry au Essex Street Market. J’ai ensuite command\u00e9 un mocha \u00e0 emporter chez 88 Orchard ; j’ai fait un aller-retour sur le pont de Williamsburg pour admirer encore une fois la skyline de Manhattan ; je me suis retrouv\u00e9e \u00e0 traverser le plateau de tournage d’un film ou d’une s\u00e9rie TV \u00e0 Soho ; et j’ai finalement atterri \u00e0 “All Good Things” (indeed!) juste pour le plaisir d’observer les gens autour de moi. Puis je suis rentr\u00e9e, j’ai mis une robe, j’ai mis du rouge \u00e0 l\u00e8vres, j’ai mis mes larmes en mode “d\u00e9marrage diff\u00e9r\u00e9”, et je suis all\u00e9e profiter de mes amis r\u00e9unis dans un bar du East Village. Drink and be merry.  <\/span><\/span>

<\/span><\/span>Mon ultime strat\u00e9gie fut, wait for it, wait for it<\/i>, de faire en sorte d’avoir les ongles toujours manucur\u00e9s jusqu\u2019\u00e0 mon d\u00e9part. Voila, \u00e7a c’est dit. <\/span><\/span>

<\/span><\/span>Il est maintenant temps de faire le bilan de la m\u00e9thode Marion en V.O pour \u00e9viter le choc culturel invers\u00e9. Comment s’est pass\u00e9 mon retour en France ? <\/span><\/span>

<\/span><\/span>J’ai d\u2019abord \u00e9t\u00e9 frapp\u00e9e par la No\u00ebl-ite aigu\u00eb (si si, vous savez exactement de quoi je parle, de cette irr\u00e9sistible envie de d\u00e9corer l’arbre familial, de manger les meilleurs repas de l\u2019ann\u00e9e, et de regarder des DVD au coin du feu). Puis ces sympt\u00f4mes se sont estomp\u00e9s, 2013 est arriv\u00e9, mais le bonheur d’avoir retrouv\u00e9 ma famille et mes amis en France est toujours intact. Et heureusement qu’ils sont l\u00e0 parce que pour le reste, c’est plus compliqu\u00e9 !<\/span><\/span>

<\/span><\/span>Je ne vais pas rentrer dans les d\u00e9tails. Je ne vais pas vous expliquer pourquoi la premi\u00e8re chose que j’ai cuisin\u00e9 en France sont des
bagels maison<\/a>. Je ne vais pas vous avouer que le seul bar que j’ai voulu essayer avec un r\u00e9el enthousiasme \u00e0 Paris sert de la Brooklyn Lager<\/a> et se trouve \u00e0 SoPi (“South Pigalle” dans la terminologie locale, emprunt\u00e9e de vous savez o\u00f9). Je ne vais pas ajouter que c’est \u00e9galement dans ce coin de Paris que l’on trouve un pub nomm\u00e9 “Times Square” et que, ironiquement, sa client\u00e8le de base n’est certainement pas constitu\u00e9e de touristes en goguette, contrairement au quartier de New York auquel il fait r\u00e9f\u00e9rence. Je ne vais pas vous dire que je ne trouve cela pas du tout r\u00e9confortant que le hall d\u2019entr\u00e9e du cabinet d’analyses m\u00e9dicales le plus pr\u00e8s de chez moi soit d\u00e9cor\u00e9 de posters g\u00e9ants repr\u00e9sentant les rues de Manhattan et ses fameux yellow taxi cabs<\/i>. Je ne vais pas pr\u00e9ciser que cette prise de sang a \u00e9t\u00e9 prescrite par mon nouveau m\u00e9decin traitant convaincu que parce que je rentre de New York, j’ai forc<\/span>\u00e9ment besoin d’un check-up (comme s’il n’y avait pas de docteurs comp\u00e9tents aux U.S) et aussi, allez savoir pourquoi, que je devrais v\u00e9rifier par une radio si je n’ai pas une jambe plus courte que l’autre !!! <\/span><\/span>

<\/span><\/span>Je ne vais pas vous raconter comment l’obsession (le complexe d\u2019inf\u00e9riorit\u00e9 ?) de Paris vis-<\/span>\u00e0-vis de la grosse pomme s’est r\u00e9pandu comme une tra\u00een\u00e9e de poudre pendant mon absence. Hello cheesecake devenu obligatoire sur la carte des desserts des bistrots traditionnels ! Hello magasin Forever 21 annonc\u00e9 sur la rue de Rivoli ! Hello baristas barbus bient\u00f4t plus nombreux que les gar\u00e7ons de caf\u00e9 ! Hello bars \u00e0 ongles ! Hello nouveaux lieux bobo incontournables aux noms exotiques tels que le Coney Island Dinner, le Lefty, le Bones, le PNY, le Tuck Shop, le Glass, le Ten Belles, le Wanderlust. Et comble du comble : l’ouverture du caf\u00e9 <\/span>le “Garden Perk”<\/span>, qui se veut une r\u00e9plique fid\u00e8le <\/span>\u00e0 celui de la s\u00e9rie TV Friends<\/i>. <\/span><\/span>

<\/span><\/span>Tout cela ne m’aide pas vraiment \u00e0 tourner la page sur mon mode de vie am\u00e9ricain et cela cr\u00e9e pas mal de frustrations. Par exemple, \u00e9tant une fan du brunch depuis la premi\u00e8re heure, je suis a priori ravie que cette mode se soit install\u00e9e \u00e0 Paris, mais franchement, qui est l’idiot qui a d\u00e9cr\u00e9t\u00e9 qu’il serait impossible de savourer cette simple combinaison d\u2019\u0153uf, de beurre, de lait, et de farine, le tout arros\u00e9 de caf\u00e9, pour moins de 25 euros, soit l\u2019\u00e9quivalent de 32,65 dollar par t\u00eate ? So I have become a conflicted French. J’essaye de transformer ma nouvelle vie en s\u00e9jour d’immersion de longue dur\u00e9e \u00e0 Paris, et puis je craque et m’engouffre dans un Starbucks, m\u00eame si mon tall non-fat misto<\/i> n’a plus le m\u00eame go\u00fbt. Cela va passer. Yes, I know. Je suis juste encore marqu<\/span>\u00e9e par<\/span> l\u2019h\u00e9matome du choc culturel invers\u00e9.<\/span><\/span>

<\/span><\/span>En attendant, je vous remercie d’avance mes chers tous, d’en \u00eatre arriv\u00e9s jusqu\u2019au bout de ces lignes et de ce blog. Je veux finir cet article sur ces quelques r\u00e9flexions<\/span> philosophiques emprunt<\/span>\u00e9<\/span>es \u00e0 une grande figure de l’optimiste et du renouveau \u00e0 l’am\u00e9ricaine. Il s’adressait <\/span>ainsi r\u00e9cemment \u00e0 <\/span>ses proches : <\/span><\/span>

<\/span><\/span>“<\/span>I want to thank them and I want to thank what they taught me, which is that you have to work harder than you think you possibly can. You can’t hold grudges. It’s hard but you can’t hold grudges. And it doesn’t matter how you get knocked down in life because that’s going to happen. All that matters is you gotta get up.” (Ben Affleck, Oscars 2013)<\/i><\/span><\/span>

<\/span><\/span>Et surtout, merci <\/span>\u00e0<\/span> ma ch\u00e8re grosse pomme, New York, la ville o\u00f9 j’ai appris \u00e0 faire du v\u00e9lo sans les petites roues.<\/span><\/span>

<\/span><\/span>R\u00e9trospective “Just sit back, relax, and enjoy the ride” :<\/b><\/span><\/span>
The Long Goodbye<\/i> (Robert Altman, 1973)  <\/span><\/span>
Coming Home <\/i>(Hal Ashby, 1978) <\/span><\/span>
Airplane!<\/i> (Jim Abrahams, David Zucker and Jerry Zucker, 1980)<\/span><\/span>
Frantic<\/i> (Roman Polanski, 1988)<\/span><\/span>
Home Alone 2: Lost in New York<\/i> (Chris Columbus, 1992) <\/span><\/span>
Happy End<\/i> (Amos Kollek, 2003) <\/span> <\/i><\/span><\/span>
All Good Things<\/i> (Andrew Jarecki, 2010)<\/span><\/span>
\nvia
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Marion en V.O<\/a>
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