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\u00c9crire. C\u2019est New York qui m’a appris \u00e0 \u00e9crire. Capter l\u2019attention, faire voyager, \u00e9mouvoir. Mes converses aux pieds, mon BlackBerry (2009 les mecs !) \u00e0 la main, je vagabondais au gr\u00e9 des rues de Manhattan et Brooklyn. J\u2019immortalisais ces instants d\u2019infini avec quelques mots, sauvegard\u00e9s \u00e0 la va-vite dans mon t\u00e9l\u00e9phone… Et toujours cette sensation de d\u00e9j\u00e0 vu. O\u00f9 avais-je aper\u00e7u cette sc\u00e8ne, cette fa\u00e7ade, ce b\u00e2timent, ce musicien ? A la t\u00e9l\u00e9, au cin\u00e9ma, ou dans mes r\u00eaves\u00a0? New York est devenu mon terrain de jeu. Les r\u00e8gles n\u2019\u00e9taient plus les m\u00eames qu\u2019\u00e0 Paris. La Pomme menait la danse et je suivais ses pas tant bien que mal. J\u2019ai failli perdre plus d\u2019une fois mais bon, j\u2019ai une endurance de marathonienne et je suis plus born\u00e9e que la plus born\u00e9e de tes copines. Alors j\u2019ai continu\u00e9 \u00e0 jouer et j\u2019me suis appropri\u00e9e le terrain, m\u00eame si on \u00e9tait plus de 8 millions \u00e0 en vouloir un bout.<\/span><\/p>\n

Ce jeu est devenu un blog. Ce blog, un livre. Ce livre, une collection. Et manifestement, vous kiffez si j\u2019en crois les commentaires sur iBooks<\/a>, Google Play<\/a>, Amazon<\/a>, dans les articles, sur les r\u00e9seaux sociaux. M\u00eame les mecs aiment\u00a0! Moi qui pensais avoir pondu un livre pour meufs. New York couleur Lila<\/a>. Une couverture mauve girly. De la chick lit\u2019 comme on dit sur Wikip\u00e9dia. Bah non puisque la moiti\u00e9 des commentaires viennent d\u2019hommes ! Alors merci. Parce que New York m’a appris \u00e0 \u00e9crire. Mais vous m’avez appris \u00e0 \u00e9crire New York. Si on m\u2019avait dit que ce blog toucherait plus que mes dix potes d\u2019enfance en 2009, ou si on m\u2019avait dit qu\u2019une fois upload\u00e9 sur les plateformes de t\u00e9l\u00e9chargement, mon livre serait dans les tops 10, 20, 50 des meilleures ventes, aux c\u00f4t\u00e9s de Marc Levy et Katherine Pancol, compatriotes fran\u00e7ais \u00e0 New York… Et ben je n\u2019en aurais pas cru un mot. \u00ab\u00a0Men lie, women lie, numbers don\u2019t\u00a0\u00bb disait Jay Z. Maintenant j\u2019y crois et plus que jamais, je me dis que l\u2019important c\u2019est le voyage, pas la destination. Merci \u00e0 tous d\u2019avoir fait partie du mien.<\/p>\n

Xo Meriem<\/p>\n

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\nvia thetravelingirl
\nThe Travelin’ Girl<\/a>
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