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Irène, la banane du siècle * NY French Geek

Irène, la banane du siècle

Posted on August 28, 2011 by admin

Dimanche 28 Août 10:00
Par où commencer… CNN en bruit de fond depuis 3 jours. J’ai l’impression de faire une overdose d’Irène sans l’avoir vraiment vue. Avant de rentrer dans le vif du sujet faut que je vous explique le contexte de l’arrivée de cet ouragan… Enfin plutôt que vous compreniez l’état d’esprit des New-yorkais pour mieux appréhender la situation. En même temps j’ai pas envie de mettre tout le monde dans le même sac parce que cette ville est un melting pot difficilement descriptible en quelques lignes. Mais s’il y a bien 3 mots qui la résument, ce sont individualisme, profit et consommation. On vient à NYC pour vivre son rêve, travailler dur, accomplir un but. Résultat ces New-yorkais passagers sont au boulot 15h/24, certains cumulent même plusieurs jobs, et s’ils tiennent le coup plus de quelques années, ils se sentent invincibles…fredonnant Empire State Of Mind « If I can make it here, I can make it anywhere… » En fait, le New-yorkais te le dira pas ouvertement hein, mais il se prend un peu pour un élu… Genre je vis dans la meilleure ville du monde et ça fait de moi quelqu’un d’extraordinaire. Pourtant leur vie n’a rien de bien enviable. Beaucoup vivent en colloc’… A 20, 30, 40 ans. Même s’ils vivent en couple, ils ont des colloc’. Surfaces minuscules, apparts miteux, prix exorbitants… Mais ce n’est pas tout. Comme me l’a dit Madame Lolo un jour, à NYC tu as la même vie qu’un étudiant, tu vis dans une petite chambre, tu vas à la laverie pour ton linge parce que tu n’as pas de machine chez toi, tu manges dehors ou tu commandes à emporter parce que tu ne cuisines pas…. C’est tellement vrai ! Au-delà de cette vie d’ado éternel, plus que tout, le New-yorkais est un enfant gâté. Il a toujours tout à dispo, peu importe l’heure du jour ou de la nuit, y compris le métro qui marche 24h/24. Bref le New-yorkais est un être très souriant en surface, agrémenté d’une once d’arrogance, d’une incapacité à cuisiner, d’une dépendance aux services 24h/24, d’un amour infini pour les iPhones et d’un sentiment indéniable d’indestructibilité. C’est dans ce contexte qu’Irène arrive.

On a l’habitude d’entendre parler de tempêtes aux Etats-Unis. Mais jamais à New York. On dirait que cette terre a été épargnée de beaucoup de choses… Pourtant on est à la mer. Manhattan est une île. Les gratte-ciels sont construits aux pieds de l’eau. La ville est la plus densément peuplée du pays. Va comprendre comment elle passe au travers des catastrophes. Alors quand jeudi 25 on commence à entendre parler d’Irène, on écoute, mais on s’en fout. On se dit qu’au pire, on restera à la maison dimanche quoi. Et on change de sujet. Mais vendredi tout s’accélère. L’ouragan a fait de sacrés dégâts dans les Bahamas et il fonce droit sur New York. (Et d’autres villes… mais celle qui inquiète tout le monde c’est NYC). Les météorologues de CNN disent tous qu’ils n’ont jamais vu ça. Que c’est un scénario digne d’un film d’horreur. Évidemment ils commencent déjà à calculer les milliards de dollars de dommages. Le site de la ville donne tout plein d’info. Le compte Twitter du maire aussi. Kit ouragan, ce qu’il faut faire, ce qu’il faut avoir, si on est en zone à risque ou pas, où sont les refuges etc… Plutôt bien fait.

Vendredi soir je me décide à aller faire des courses au centre commercial à côté de chez moi, Atlantic Avenue. A la télé ils ont dit de prévoir 3 jours de nourriture. Et il faut que ce soit des denrées non-périssables en cas de coupure de courant. Les bouteilles d’eau se font rares, mais j’en achète quand même 3. J’achète aussi des fruits, des légumes, des bougies et des sucreries pour le moral. Les lampes de poche et piles sont déjà en rupture de stock… Tout le monde se prépare à cet ouragan mais aucun stress n’est perceptible. Par contre, la ville confirme que le métro sera fermé à midi samedi… Ça, ça fait flipper. New York n’a jamais fermé tous ces systèmes de transports comme ça en amont d’une catastrophe météorologique. Ça veut aussi dire qu’il faut avoir plus ou moins préparé ses courses et tout pour samedi midi, car sans transport, la plupart des commerces seront fermés. Et surtout ça chamboule sacrément le quotidien des enfants gâtés de la Grosse Pomme. Les conseils fusent dans tous les sens : mettre son frigo au max, faire des réserves d’eau et de glaçons, éloigner les matelas des fenêtres, préparer un sac d’urgence avec papiers importants sous sac ziploc et j’en passe.

Samedi aprem’, après avoir suivi toutes les consignes, je vais faire un tour dans mon quartier. Je ne l’ai jamais vu aussi vide. Le temps est humide, mais il ne pleut pas encore. Les gens marchent, prennent un café, font des courses de dernière minute… Plusieurs commerces sont fermés, avec un gentil petit mot sur la vitrine. La station de métro Atlantic Avenue qui brasse des dizaines de milliers d’utilisateurs par jour est déserte… Pas de doute, les gens prennent Irène très au sérieux et sont prêts à chambouler leurs mœurs: Ils vont rester chez eux, et non aller boire des bières dans le Lower East Side comme d’habitude. Ils vont cuisiner et non commander du chinois comme d’habitude. Ils vont s’entraider et non penser qu’à leur gueule comme d’habitude. Pour une société individualiste jusqu’à la moelle, ça change. Les voisins communiquent, s’invitent, les gens s’appellent, prennent des nouvelles… Un vent de solidarité souffle dès samedi soir et ça fait du bien. Ça n’a rien du New York surfait et austère que je connais… Bravo.

Les images sur CNN s’accélèrent samedi soir. Le maire dit que c’est trop tard pour évacuer à 22h car Irène approche plus vite que prévue. Les images de Caroline du Nord sont terribles, il y a déjà une dizaine de morts. On craint le pire. Je commence déjà à me faire des films. Que faire si mes fenêtres éclatent. Que faire si l’eau arrive jusqu’ici. Que faire si Irène détruit tout… L’attente est angoissante. Évidemment le sommeil n’arrive pas. Europe 1 m’appelle pour témoigner. Je prends des news de mes amis, mais aussi des Frenchy que je suis sur Twitter. La nuit est courte, l’ouragan est à nos portes à 7h du mat… La pression monte, mais quelques heures plus tard, l’ouragan se transforme en tempête. Et la tempête se transforme en rafales de vent. Le sud de l’île de Manhattan est inondé mais rien de bien catastrophique quoi. Irène n’est pas le monstre qu’on attendait. Mieux vaut prévenir que guérir mais j’ai l’impression de m’être faite rouler. Finalement, peut être que New York est vraiment indestructible… Même Irène a baissé sa garde en s’y rendant. La bonne nouvelle c’est que ce soir y’a les VMAs en direct de L.A. J’avais renoncé à les voir pensant que le courant serait coupé… Bingo. Et puis ceux qui veulent faire une soirée post-Irène digne de ce nom, let’s go ! J’ai 3 galons d’eau, un paquet d’M&M’s, des chips et des boîtes de thon. Mortel nan ?

Rayon eau

Rayon poulet

Rayon bougies



The Travelin’ Girl

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